21 févr. 2015

"Éclectisme et fusion" dans la Note blanche

"Éclectisme et fusion" dans la Note blanche : dimanche de 15h à 16h sur les ondes du 88.4 OU EN PODCAST en en cliquant sur le lien ci-dessous : 

Au programme, retrouvez Miles Davis, Weather Report, Mahavishnu Orchestra, etc !


Toujours fidèle au poste, la Note blanche revient sur les ondes  pour une session électrique !

Pour introduire au mieux notre émission dominicale, nous commencerons bien sûr avec un petit laïus sur l'histoire du jazz ! La semaine dernière, nous avons fait le tour du monde grâce à Fela Kuti, Ravi Shankar, Art Blakey ou encore Alice Coltrane. Mais pour cette émission, le jazz s'électrifie car nous pencherons nos oreilles sur le courant de "l’éclectisme et de la fusion" ! En d'autres termes, nous parlerons de la naissance des sons électroniques dans le jazz...

Le free-jazz n'est qu'un des nombreux courants du jazz qui se développèrent pendant les années 60. Il existait aussi le jazz-rock, le jazz-funk et d'autres styles qui se sont regroupé dans les années 70 sous l'étiquette de jazz-fusion ou de jazz-électronique. Même si de nombreux fans et critiques considèrent que le jazz-fusion n'est pas à proprement parler du jazz, il faut savoir qu'il en possède quand même les principales caractéristiques. Tout d'abord à l'oreille, c'est bien du jazz ! En effet, nous constatons qu'il n'est pas rare que les musiciens de fusion aient également joué du jazz traditionnel et acoustique avant de passer à l'électrique.

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Afin d'illustrer ce propos, nous citerons...et écouterons, Miles Davis ! Le trompettiste fut le premier jazzman à placer un instrument électronique au cœur de sa musique. Dès 1968, il commença à utiliser des synthétiseurs dans son groupe. Dans les années 70, il compléta son arsenal électronique avec une basse, une guitare et eut même recours à des effets spéciaux pour modifier le son de sa trompette. Par conséquent, sa façon d'enregistrer changea aussi. Sachez que traditionnellement, les groupes de jazz jouaient en live sur leurs enregistrements, c'est-à-dire, qu'ils enregistraient une piste pour tous les musiciens. Grâce à l'avènement des nouvelles techniques en studio, Miles Davis accorda une grande place au mixage pour modifier, enlever et ajouter certains passages...














17 févr. 2015

Lestat le vampire, Anne Rice (1985) & Entretien avec un vampire, Neil Jordan (1994)

"C'est moi Lestat le vampire, vous vous souvenez ? Le vampire qui est devenu une super star du rock, celui qui a écrit son autobiographie. Le blond aux yeux gris, avec son insatiable désir de reconnaissance et de gloire. Vous vous rappelez?"













"Je suis Lestat le vampire. Je suis immortel. Ou peut s'en faut. La lumière du soleil, la chaleur soutenue d'un feu intense risqueraient peut être de me détruire, mais rien n'est moins sûr. Je mesure un mètre quatre-vingts, taille qui sortait de l'ordinaire il y a deux siècles, lorsque j'étais un jeune mortel. Ce n'est pas si mal aujourd'hui. Mon épaisse chevelure blonde et bouclée me descend presque aux épaules et parait blanche a la lumière artificielle. J'ai les yeux gris, mais il absorbent aisément les teintes bleues ou violettes des surfaces qui m'entourent. Mon nez est plutôt court et fin ; ma bouche bien dessinée, mais un peu grande pour mon visage. Elle peut prendre un pli fort méchant ou extrêmement généreux, en tout cas toujours sensuel. Cela dit, mes émotions et mes aptitudes se reflètent dans mon expression tout entière. J'ai un visage constamment mobile. Ma nature vampirique transparaît dans ma peau excessivement blanche et réflectrice, qu'il faut poudrer pour mon exposition a tous les objectifs, quels qu'ils soient. Et si je suis en manque de sang, je suis à faire peur (...) Actuellement, je suis ce qu'on appelle en Amérique une superstar du rock. Mon premier album s'est vendu a quatre millions d'exemplaires. Je suis connu dans le monde entier."

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"La Beauté est un jardin sauvage" : 

«La beauté n'était pas la traîtresse que je m'imaginais ; c'était plutôt un continent inconnu où l'on risquait de faire mille faux pas fatals, un paradis sauvage et indifférent où le bien et le mal n'étaient pas signalés. La beauté est sauvage. Elle est dangereuse et anarchique, comme l'avait été la terre bien avant que l'homme n'eût dans le crâne une seule pensée cohérente où n'écrivit des codes de conduite sur des tablettes d'argile. La Beauté était un jardin sauvage ».

"Le monde n'est par lui-même ni bon ni mauvais. La nature, Dieu, ou quelque principe que ce soit à qui nous attribuons la direction de notre existence, n'apportent ni récompense ni châtiment. A nous de tirer leçon de nos expériences. Il n'est qu'une seule faute : l'ignorance. (...) Le but d'une existence n'est pas la bonté. Le but d'une existence est la réalisation de soi-même. Le but d'une existence n'est pas d'être gentil, mais d'être sans cesse conscient. Le but d'une existence est d'abolir l'ignorance. "

Lestat le vampire, Anne Rice  

Télécharger : Lestat le vampire, Anne Rice (PDF)


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Interview with the vampire, Neil Jordan (Bande-annonce) :




Interview with the vampire, Neil Jordan (soundtrack) : 


 
Lestat Piano Sonata, Joseph Haydn.





Interview with the vampire, soundtrack (full album)
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Entretien avec un vampire, film streaming: http://www.voirfilms.org/entretien-avec-un-vire.htm

12 févr. 2015

Lettre du Marquis de Sade à madame de Sade

Le Marquis de Sade, de son vrai nom Donatien Alphonse François de Sade, est un auteur particulièrement célèbre par la dualité entre érotisme et cruauté qui réside dans son œuvre. Libertin assumé, cette lettre nous prouve que le Marquis aimait tout particulièrement son épouse, malgré ses mœurs légères.

Sade
"Aujourd'hui je n'ai plus personne ; il semble 
que toute la nature soit morte pour moi !"


6 mars 1777

Oh ! ma chère amie, quand mon horrible situation cessera-t-elle ? Quand me sortira-t-on, grand dieu ! du tombeau où l’on m’a englouti tout vivant ? Il n’est rien d’égal à l’horreur de mon sort ! rien qui puisse peindre tout ce que je souffre, qui puisse rendre l’inquiétude qui me tourmente et les chagrins qui me dévorent ! Je n’ai ici pour moi que mes larmes et mes cris ; mais qui que ce soit ne les entend… Où est le temps où ma chère amie les partageait ? Aujourd’hui je n’ai plus personne ; il semble que toute la nature soit morte pour moi ! Qui sait si tu reçois seulement mes lettres ? Aucune réponse à la dernière que je t’ai écrit[e] me prouve bien qu’on ne te les donne pas et que c’est pour amuser mon chagrin ou voir ce que je pense qu’on me permet de t’en écrire. Nouveau raffinement inventé sans doute par la rage de celle qui me poursuit ! Qu’augurer de tant de cruauté ? Juge un peu dans quel état ma pauvre tête doit être. Un faible espoir m’a soutenu jusqu’ici, a calmé les premiers moments de mon terrible chagrin : mais tout sert à le détruire et je vois bien, au silence où l’on me laisse et à l’état dans lequel je suis, qu’on ne veut que ma perte. Si c’était pour mon bien, s’y prendrait-on ainsi ? On doit bien sentir que la sévérité que l’on emploie avec moi ne peut que me tourner l’esprit et qu’il n’en peut, par conséquent (à supposer qu’on voulût me conserver), résulter qu’un grand mal. Car je suis bien sûr de ne pas tenir un mois ici sans devenir fou : c’est ce que l’on veut, sans doute, et cela s’accorde à merveille avec les moyens qu’on proposait cet hiver. Ah ! ma chère amie, je ne vois que trop bien mon sort ! Souviens-toi de ce que je t’ai dit quelquefois, que l’on voulait me laisser finir en paix mes cinq ans, et puis… Voilà l’idée qui me tourmente et qui me fait mourir. S’il est en ton pouvoir de me calmer sur cela, fais-le donc, je t’en conjure, car mon état est des plus affreux, et tu en aurais pitié, j’en suis sûr, si tu pouvais le bien comprendre tel qu’il est. Je ne doute pas non plus qu’on ne travaille à vouloir nous séparer ; ce serait là le dernier coup qu’on pourrait me porter, et je n’y survivrais pas, sois-en sûre. Je te conjure de t’y opposer de toutes tes forces et de te bien convaincre que nos enfants en deviendraient les premières victimes ; il n’y a pas d’exemple d’enfants heureux de la mésintelligence de leurs père et mère. Ma chère amie, tu es tout ce qui me reste sur la terre : père, mère, sœur, épouse, amie, tu me tiens lieu de tout, je n’ai que toi ; ne m’abandonne pas, je t’en supplie, que ce ne soit pas de toi que je reçoive le dernier coup de l’infortune.

Est-il possible, si l’on a quelque bon dessein, que l’on ne sente pas qu’on gâte tout par cette punition. Imagine-t-on que le public ira approfondir ? Il dira seulement : Il fallait bien qu’il fût coupable, puisqu’il a été puni. Quand il y a un délit prouvé, on se sert de ces moyens-là, ou pour calmer un parlement, ou pour l’empêcher de prononcer ; mais lorsqu’il est certain qu’il n’y a pas de délit et que le prononcé a été le comble du délire et de la méchanceté, on ne doit pas punir, parce qu’alors on gâte tout le bien qu’on pourrait faire en anéantissant l’arrêt, et l’on prouve clairement que la faveur seule a agi, que le délit a existé, et qu’on a prié le roi de le punir pour éviter que le parlement ne le fît. Or je défie qu’il y ait rien de pis à faire contre moi que cela, c’est me perdre pour toute ma vie ; et ta mère en a eu il y a quelques années un bon exemple, que le militaire et le public ne prenai[en]t jamais le change sur cela et qu’il[s] voyai[en]t toujours du mauvais œil celui qui s’était mis dans le cas de la punition, soit du roi, soit du parlement. Mais voilà comme elle est : lorsqu’il est question d’agir, elle se livre, on la trompe, et on finit par me faire beaucoup plus de mal qu’elle n’avait souvent voulu. C’est l’histoire du Saint-Vincent, dis-lui que je la prie de s’en souvenir ; il y en a quelqu’autre qui joue ici le même rôle et qui n’est même pas difficile à deviner.

Enfin, ma chère amie, tout ce que je te demande en grâce, c’est de m’arracher d’ici le plus tôt possible, à quelques prix que ce soit, car je sens qu’il ne m’est plus possible d’y résister. On te dit que je suis très bien ; ça te calme, à la bonne heure, j’en suis fort aise. Je ne te détromperai pas, parce que ça m’est défendu : voilà tout ce que je te puis dire. Souviens-toi seulement que je n’ai jamais enduré une situation pareille à celle que j’éprouve aujourd’hui et que, dans les circonstances où j’étais, il est infâme à ta mère de m’y avoir fait mettre. Le pauvre avocat qui disait qu’il n’était pas dans la nature d’ajouter chagrin sur chagrin connaissait bien peu ta mère en disant cela. Je t’en supplie, en attendant le jour heureux qui m’affranchira des tourments horribles où je suis plongé, d’obtenir de me venir voir, de m’écrire plus souvent que tu ne fais, de m’obtenir la permission de faire un peu d’exercice après mes repas, chose que tu sais m’être plus nécessaire que la vie même, et de m’envoyer tout de suite ma seconde paire de draps. Voilà sept nuits que je ne ferme pas l’œil et que je vomis pendant la nuit tout ce que j’ai mangé le jour. Tire-moi d’ici, ma bonne amie, tire-m’en, je t’en conjure, car je sens que je meurs à petit feu. Je ne sais pas pourquoi l’on a eu la barbarie de me refuser mon lit de camp ; c’était une faveur bien légère et qui m’aurait au moins procuré la satisfaction d’oublier mes malheurs quelques heures de la nuit. Au moins, envoie-moi mes draps tout de suite, je t’en supplie.

Adieu, ma chère amie, aime-moi autant que je souffre, c’est tout ce que je te demande, et crois que mon désespoir est au comble.

7 févr. 2015

Lettre d’Albert Einstein à Django Reinhardt

Django Reinhardt (23 Janvier 1910 – 16 Mai 1953), guitariste de génie, fut un précurseur du « jazz manouche ». Impressionnant de dextérité et de maîtrise de son instrument, il inventera un style de jeu en jouant avec seulement deux doigts et marquera son temps par ses tournées, notamment avec Duke Ellington aux Etats-Unis en 1946. C’est là qu’Albert Einstein, fervent admirateur du musicien, l’écoutera et lui adressera cette missive dans l’espoir de rencontrer un jour le virtuose de la guitare.

Django
"Nous nous rencontrerons un jour, j'en suis sûr,
car rien n'est établi"



15 Septembre 1946

Cher Monsieur Reinhardt,

En Juillet dernier, je fus convié à participer à New York à un colloque sur la paix dans le monde. Le soir venu, avec quelques amis, nous nous sommes rendus au Café Society à Greenwich village afin d’assister au concert donné par Duke Ellington, car on nous avait informé que vous étiez maintenant membre de son orchestre et telle ne fut pas notre surprise de constater votre absence.
À la fin du concert, j’allais féliciter Monsieur Ellington pour sa prestation pianistique et la grande qualité de son orchestre.

Il nous présenta la très chaleureuse Rosetta Tharpe qui assurait la première partie de la soirée. C’est une femme très douée, pourvue de grandes qualités morales s’accompagnant d’une étrange guitare, possédant en son centre une espèce de couvercle de métal vibrant engendrant un son envoûtant correspondant parfaitement à son répertoire au caractère très spirituel.

Vous pensant quelque peu souffrant, j’interrogeais Monsieur Ellington, qui eut l’air navré de ne pas satisfaire ma requête, ne sachant pas où vous étiez présentement. Il me rassura sur votre état de santé et me confia que la veille au soir vous étiez dans une « forme électrique » (c’est le terme qu’il a employé). J’en déduisis que vous étiez en bonne santé tout en constatant que Monsieur Ellington avait une conception quelque peu personnelle de l’électricité. Très posément, il me fit votre éloge vantant vos qualités d’expressions hors normes laissant même ses propres musiciens dont le jovial Fred Guy, subjugués par votre facilité à changer de tonalité dans l’improvisation.

J’ai cru comprendre que vos habitudes étaient peu compatibles avec la rigueur imposée par les tournées américaines et comme je vous comprends : toute ma vie, j’ai lutté pour la liberté et je continue à lutter contre toutes les contraintes susceptibles de juguler l’esprit créatif si cher au musicien comme au scientifique.

Vous et moi sommes de la famille des déracinés, quelque part nous sommes des incompris et je serais le plus heureux des hommes le jour où je vous serrerais la main. Et ce jour-là, nous pourrions échanger, si vous n’y voyez pas offense quelques notes, vous et votre guitare que beaucoup considèrent comme exceptionnelle et moi avec mon violon, un Aegidius Klotz de très bonne facture que ma mère avait exigé de mon père qu’il l’achetât afin que j’entreprenne une carrière de violoniste, car tels étaient ses désirs… J’en joue encore un peu à l’occasion lorsque j’ai besoin de ressentir, et je pense que vous me rejoindrez sur ce thème, la sphéricité du tout qui est si peu de chose comparé au vide créateur.

Nous nous rencontrerons un jour, j’en suis sûr, car rien n’est établi.

Sincèrement vôtre.

Albert Einstein.

6 févr. 2015

Les Affranchis (1990) & Casino de M. Scorsese (1995)

Synopsis : 


Résultat de recherche d'images pour "les affranchis film"Depuis sa plus tendre enfance, Henry Hill, né d'un père irlandais et d'une mère sicilienne, veut devenir gangster et appartenir à la Mafia. Adolescent dans les années cinquante, il commence par travailler pour le compte de Paul Cicero et voue une grande admiration pour Jimmy Conway, qui a fait du détournement de camions sa grande spécialité. Lucide et ambitieux, il contribue au casse des entrepôts de l'aéroport d'Idlewild et épouse Karen, une jeune Juive qu'il trompe régulièrement. Mais son implication dans le trafic de drogue le fera plonger.




Date de reprise :  20 août 2008
Date de sortie :  12 septembre 1990 (2h 25min)
De :  Martin Scorsese
Avec :  Ray Liotta, Robert De Niro, Joe Pesci 
Genres : Policier, Judiciaire
Nationalité : Américain

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Les Affranchis, bande-annonce : 




Extrait :

 



Galerie :

 

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Les Affranchis, soundtrack :


 





Casino, Martin Scorsese (1995) :


Synopsis :



Résultat de recherche d'images pour "Casino (film)"En 1973, Sam Ace Rothstein est le grand manitou de la ville de toutes les folies, Las Vegas. Il achète et épouse une virtuose de l’arnaque, Ginger Mc Kenna, qui sombre bien vite dans l’alcool et la drogue. Mais un autre ennui guette Sam, son ami d’enfance Nicky Santoro, qui entreprend de mettre la ville en coupe réglée…








Date de reprise : 14 octobre 2015 - Version restaurée
Date de sortie : 13 mars 1996 (2h 58min)
De : Martin Scorsese
Avec : Robert De Niro, Sharon Stone, Joe Pesci
Genre : Drame
Nationalités : Américain, Français
Voir film streaming : http://www.voirfilms.org/casino.htm#filmPlayer


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Bande-annonce :




Extrait :



Casino, soundtrack :



Casino soundtrack, album entier sur Deezer : http://www.deezer.com/playlist/60746482