29 oct. 2019

"Stellar Regions" dans la Note blanche

La Note Blanche revient sur les ondes pour vous donner une nouvelle impulsion musicale ...


Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous :



Cette émission est la 40ème édition de la Note blanche sur Radio balises . Pour  cette occasion, j'ouvrirai ce nouveau chapitre sur  la talentueuse Alice Coltrane ! Alice Coltrane est une interprète, une compositrice et une artiste d'enregistrement accomplie. C'était l'une des rares femmes instrumentistes dans le domaine du jazz. La musicienne est également connue pour ses collaborations avec son défunt mari, qui était le légendaire saxophoniste de jazz : le mythique John Coltrane. Alice Coltrane était déjà une pianiste et organiste de bebop réputée lorsqu'elle rencontra John Coltrane. Elle rencontra ce dernier au milieu des années 1960 et rejoignit son groupe un peu plus tard. Inspirée par le travail de son mari, Alice Coltrane a adopté bon nombre de ses innovations harmoniques au sein de son propre jeu de piano et d'orgue plus orienté vers le blues.Par conséquent, l'artiste obtenait un style fluide qui transcende les modèles d'accords typiques. Après la mort de John Coltrane en 1967, Alice Coltrane continua de se consacrer à son idée de la musique comme expérience spirituelle et unificatrice. Fuyant les styles les plus commerciaux, elle crée ensuite des compositions admirées pour leur fusion unique des traditions musicales orientales et occidentales. Dans les années 1970, Alice Coltrane a fondé le Vedanta Center en Californie. Depuis, elle s'est concentrée sur la création et l'enregistrement de la « spiritual music » avec différents musiciens de jazz comme par exemple, Joe Henderson ou Pharoah Sanders. 

Fermez les yeux, et envolez vous grâce à la magie d'Alice Coltrane dans la Note blanche ...


Je poursuivrai sur ma lancée avec le titre vertigineux « Peyote song numéro 3 » d'Horace Tapscott et son ensemble «Panafrikan peoples arkestra . Ce morceau est extrait de l'album de « The Call » sorti en 1978 chez le label Nimbus west records .Ensuite,  vous méditerez sur la musique céleste du joueur de cithare Edward Larry Gordon avec le morceau « All Penading ». Vous pourrez retrouver ces deux ovnis dans l'album « Freedom rythm and soul » sorti en 2010 chez le label Soul jazz ! 
Ouvrez les portes de la perception grâce à la Note blanche sur les ondes de Radio Balises 99.8 ...


Suite à cela, je changerai radicalement  de registre ! C'est la 40ème édition de la Note blanche, donc, je me ferai plaisir tout en vous faisant plaisir grâce à ma petite cuisine musicale personnelle ! En effet, je vous proposerai un morceau sensuel, charnel et voluptueux avec le groupe hip-hop Handsome boy modeling School et leur titre « The truth » qui provient de l'album « So how's your girl » sorti en 1999 chez le label Elektra ! Et suite à ce morceau, encore une surprise puisque je diffuserai un des titres qui est à l'origine du sample ! Il s'agira de « Cofee cold » chanté par Fergus Macroy et composé par Galt Mcdermot et qui est extrait de l'album « Shapes of ryhtm » sorti en 2001 chez le label Kilmarnock ! 

Préparez-vous, la Note blanche donne une touche sensuelle à la musique sur Radio Balises ...


Après cela, je vous ferai tourner la tête avec de la soul grâce au pianiste Lonnie Liston Smith et à son titre « Move your hand » extrait de l'album éponyme « Move your hand » sorti en 1969 chez le label Blue note ! Nous continuerons sur des notes funkys avec « Brand new girl » de Billy Garner et sorti dans les années 70 sur  le label Beat goes public. Ce titre plus que dansant sera suivi de « Funky thing » de Larry Ellis and the Black Hammer, enregistré en 1969 et réédité en 2003 sur  le label Funk 45 !! 

A vos casques, mes chers auditeurs et laissez vous surprendre par la Note blanche ...


Puisque nous avons débuté l'émission par Alice Coltrane, je terminerai en beauté, cette 40ème émission de la Note blanche grâce au saxophoniste John Coltrane ! Tout comme son épouse Alice, dans sa musique et dans sa vie, John Coltrane se livra à une quête spirituelle qui devint de plus en plus importante au fil des années. Il étudia les religions et la musique orientale. Pour le saxophoniste, la musique était devenue une prière ou, en d'autres termes, une offrande à Dieu. Par ailleurs, il n'est pas étonnant que l'on trouve un église dédiée à John Coltrane à San Francisco ! Le titre phare et faramineux, A Love supreme sorti en 1964, marque les débuts de sa période spirituelle. L'atmosphère est méditative, et ses improvisations ne suivent aucune règle harmonique ou mélodique. Enfin, vers la fin de sa carrière, Coltrane abandonna presque toute structure dans ses morceaux, qui ne reposaient plus que sur l'exploration d'une émotion. Par la suite, il adopta le saxophone soprano qui est par conséquent mieux adapté que le ténor à un jeu chargé en émotions. Le pouvoir de sa musique tient aussi au fait qu'il sut rester exigeant esthétiquement tout en réalisant des albums qui plaisaient au grand public sûrement parce qu'il touchait quelque-chose de profondément universel... Après cette courte biographie sur John Coltrane, je vais tenter de défier les lois de la gravité grâce au titre « Stellar Regions » extrait de l'album éponyme « Stellar Regions » réédité en 1995 sur le label Impulse !

Encore une fois, fermez les yeux mes chers auditeurs, la Note blanche va vous envoyer dans les étoiles grâce à la musique de John Coltrane …


Voilà mes chers mélomanes, la Note blanche termine cette 40ème émission sur ces belles notes étoilées ! Comme d'habitude, je reviens dès samedi prochain à 17h sur les ondes de Radio Balises et mercredi à 11h pour la rediffusion de cette émission ! Si vos oreilles ont encore soifs des sons divers et variés de la Note blanche , sachez que vous pouvez aussi vous rendre sur la page officielle de l'émission afin de podcaster, télécharger et tout savoir sur les titres diffusés en tapant  https://radiobalises.com/

Playlist :


  • Générique : « Musiqawi-silt » The Daktaris
  • Mixe 1 : Alice Coltrane 1)« Sivaya » 2)« Bjaja Govindam » 3)« Journey in Satchidananda » (15'22)
  • Mixe 2 : Horace Tapscott & Panafrikan peoples arkestra 1)« Peyote song numéro 3 » 2) Edward Larry Gordon « All Penading » (9'42)
  • Mixe 3 : Handsome boy modeling School 1)« The Truth » 2)« Cofee cold » Fergus Macroy (6'64)
  • Mixe 4 : Lonnie Liston Smith 1)« Move your hand » 2) Billy Garner « Brand new girl » 3) Larry Ellis and the Black Hammer « Funky thing » (13'39)
  • Mixe 5 : John Coltrane « Stellar Regions » (3'34)
  • Générique : « Musiqawi-silt » The Daktaris

Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous :



Emission rédigée et réalisée par la Note blanche

27 oct. 2019

Lettre de John Coltrane à Don DeMichael

John Coltrane à Don Michael :


"Et quant à la communauté, la terre tout entière est notre communauté"


"Tu sais, Don, je lisais aujourd’hui même un livre sur la vie de Van Gogh, et j’ai dû m’arrêter et penser à cette force magnifique et tenace — l’urgence créatrice. L’urgence créatrice était en cet homme, qui se trouvait lui-même en total désaccord avec le monde dans lequel il vivait, et malgré toute l’adversité, les frustrations, les rejets, etc. — un art vivant et magnifique est sorti de lui à profusion… s’il pouvait être là aujourd’hui ! La vérité est indestructible. Il semble que l’histoire montre (et c’est la même chose aujourd’hui) que le précurseur est plus souvent que le contraire confronté à un certain degré d’ostracisme ; habituellement à la mesure de son degré d’éloignement des modes d’expression ou autres qui prévalent. Le changement est toujours difficile à accepter. Nous voyons aussi que ces précurseurs cherchent toujours à revitaliser, développer et reconstruire le status quo dans leurs domaines respectifs, chaque fois que c’est nécessaire. Le plus souvent, ils sont rejetés, hors-la-loi, considérés comme des citoyens de seconde zone, etc. précisément dans ces sociétés auxquelles ils apportent tant de substance. Ce sont des gens qui vivent le plus souvent de terribles tragédies personnelles dans leur propres vies. Dans tous les cas, qu’ils soient acceptés ou rejetés, riches ou pauvres, ils sont toujours guidés par cette constance extraordinaire et éternelle — l’urgence créatrice. Chérissons-la et adressons nos louanges à Dieu."

John Coltrane (2 juin 1962)


https://soundcloud.com/la-note-blanche                                         

22 oct. 2019

La Motown (Partie 2)

La Note Blanche revient sur les ondes sous un beau ciel musical puisque je vais ouvrir le deuxième chapitre consacré au fameux label de la Motown ...


Retrouvez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous : 



Rappelez-vous de la semaine dernière : nous avons parcouru l'histoire du label Motown et son lancement grâce au producteur Berry Gordy. Par conséquent, nous avons eu la joie de danser sur des grands noms de la musique grâce aux Funk Brothers, à Edwin Starr, à Stevie Wonder ou bien encore grâce à Martha and the Vandellas ! 

La Motown fut crée précisément le 12 janvier  1959. Elle représenta une véritable révolution dans le monde de la musique. La semaine dernière, j'ai traduit la Motown comme «ville moteur » mais elle est également appelée « ville du bonheur » . Le fameux homme d'affaire Berry Gordy créa la Motown dans le but de produire de la musique noire, (comme la soul, le ryhthm and blues et le jazz), qui pourrait plaire aussi au public blanc afin de la démocratiser à un large public. En démocratisant la musique noire, Berry Gordy permit de faire connaître des artistes noires à l'époque où ceux-ci n'étaient pas encore vraiment médiatisés. Par conséquent, l'homme d'affaire s'entoure des meilleurs compositeurs, interprètes et musiciens qui donneront le « LA » à la musique de la Motown et donc, en d'autres termes, qui donneront la clé du succès pour bâtir ce qui deviendra un véritable empire. Après elle, des noms comme Jackson 5, Stevie Wonder, les Suprêmes ou encore Marvin Gaye, contribueront à renforcer le prestige de la maison de disque. Au delà d'être une machine à tube, sachez que la Motown a son propre son, reconnaissable à l'oreille et qui en fera une institution unique.


Pour bien commencer cette deuxième session,  nous pencherons nos esgourdes sur un des artistes emblématique de la Motown :  le divin Marvin Gay ! Vous avez sans doute déjà entendu parler de Marvin Gaye ou du moins, vous avez sans nul doute entendu au moins une de ses chansons, n'est-ce pas ? Écoutez cet extrait par exemple ...


D'où provient cette voix magnifique ? Pour la petite histoire, Marvin Gaye était tout d'abord un légendaire crooner ! Il voulait carrément être le « Sinatra noir ». En duo et en solo, le musicien chantait l'amour avec aisance et subtilité.  Au milieu de ces ballades sentimentales, il veut imposer son titre intitulé What's going on ?, qui est né à la fois de la répression violente des manifestations pour les droits civiques en 1967 à Berkeley (en Californie) et du contexte de la guerre du Vietnam. Un bras de fer s'engage alors avec sa propre maison de disque. D'après Frédéric Adrian,  l'auteur de la biographie de Marvin Gaye, "Le patron de la maison de disque n'est pas très enthousiaste de voir son artiste, qui est spécialisé dans les chansons d'amour, sortir une chanson qui est quand même très politique donc il essaye de bloquer la sortie". Malgré cela, La chanson sort sur le label Motown et le triomphe est total ! Le précurseur de la chanson engagée, Monsieur Marvin Gaye,  veut désormais récidiver.  l remet donc le couvert avec son titre You're the man et souhaite sortir un album entièrement composé de chansons engagées. Il dénonce notamment la faible valeur monétaire du dollar et souhaite une croissance des emplois.Malheureusement,  le succès n'est pas au rendez-vous. Tout en restant engagé, il décide de ne plus écrire de chanson politique. Il renoue avec le succès grâce à Sexual Healing en 1982 avant de mourir deux ans plus tard sous les balles de son propre père suite à une dispute ...

Quelle histoire me direz-vous ! Bien entendu, nous mettrons tout cela  en musique ! Dans un premier temps vous entendrez le titre phare du chanteur « What's going on » sorti en 1971 qui est je le rappelle une chanson qui s'engage à dénoncer la brutalité infligée contre la population afro américaine. Suite à cela, vous écouterez « Mercy Mercy Me » aussi sorti en 1971 sur le label Tamla, autre nom donné à la Motown. Puis j'enchaînerai avec un autre de ses grands succès  «Ain't No Mountain High Enough » , un titre dans lequel Marvin est en duo avec la chanteuse Tammi Terrell ! Et enfin, nous nous trémousserons sur le côté crooner mais bien rythmé du chanteur avec un de ses premiers  titres « Baby don't do it » sorti en 1964 et pour le grand final, vous vous déhancherez sur le titre « Trouble man » sorti en 1972 ! Ah oui, j'ai oublié de donner le label ! C'est la Motown bien sûr, n'est-ce pas ?


Puisque je suis à ce moment précis bien motivée, déterminée et bien inspirée, j'ai l'intention  de vous faire voyager, et sans billet d'avion, grâce à différents tubes de la Motown !

Pour débuter cette session, vous claquerez des mains et des pieds sur un titre ovni du groupe The Marvelettes et qui s'intitule « Too many Fish in the sea » sorti en 1965. Suite à cela, attention au décollage avec un mélange des genres qui dépote puisque j'enchaînerai avec « Just my soul » de Smokey Robinson, sorti 1973 et « You've Really Got a Hold  on me »  sorti en 1962 des Miracles accompagnés par le chanteur Smokey Robinson ! Puis je terminerai ce mixe par le groupe Temptations, Martha and the Vandellas et Stevie Wonder...Oui oui je sais, nous les avons déjà écouté la semaine dernière mais pas assez justement ! Par conséquent, c'est reparti avec le morceau « Take a look around » des Temptations , sorti en 1972,  « Come and get these memories » de Martha and Vandellas, sorti en 1963. Et re-attention, la Note blanche décélère le pas avec une ballade chantée par le grand Stevie Wonder. J'aurais pu vous faire danser sur « Superstition » mais je vous propose plutôt de bien écouter et de tendre l'oreille vers  les sonorités voluptueuses de la guitare qui accompagne le chanteur sur le morceau « Visions » ! Bien sûr, vous vous laisserez doucement porter par la  voix sublime de Stevie Wonder ! Les paroles de cette chanson sont poignantes parce qu' à son époque, le chanteur, âgé de 23 ans, pose de réelles questions sur la liberté et les valeurs de chaque être humain, à savoir si tout cela n'est justement pas qu'une vision de l'esprit...d'où le titre de la ballade ! Pas besoin de le dire, si encore ? Bon,tous ces titres sont sortis sur le label Motown !

Faites un bon voyage en musique dans la Note blanche ...


Suite à toutes ces émotions, comment vais-je terminer l'histoire de la Motown d'après vous ? Et bien je vous le donne en mille, je  me consacrerai aux jeunes prodiges du label : les Jackson 5 ! Les Jackson Five, est un groupe de soul américain originaire de Gary dans l'Indiana près de Chicago (Illinois), et composé au départ de cinq membres d'une même fratrie : Jackie,Tito  , Jermaine, Marlon, et le très jeune Michael ! Michael, Michael Jackson qui avait déjà à l'époque une voix hors du commun ! Le groupe a vendu plus de 100 millions de disques dans le monde entier, ce qui en fait l'un des groupes les plus vendeurs de disques de tous les temps ! Les cinq frères alors très très jeunes, dansaient et jouaient sur toutes les chaînes de télévision et participaient à de nombreux concerts. Je vous invite d'ailleurs à regarder les vidéos de leurs prestations sur youtube car ces p'tits jeunes explosent tout ! Leurs principales influences étaient Stevie Wonder, Marvin Gaye, James Brown et j'en passe !


Pour commencer, nous écouterons le titre « I Want your back » sorti en 1969, « ABC » sorti en 1970 et enfin « Got to be there » sorti en 1972 et qui est un morceau dans lequel la voix du jeune Michael Jackson me donne carrément des frissons ! Malheureusement, le jeune est devenu vieux et ça a un peu mal tourné pour lui mais ça, c'est une autre histoire !

La Note blanche vous invite une dernière fois à rêvasser, à chanter,et à danser sous le ciel musical de la Motown ...


Voilà mes chers auditeurs, nos deux émissions consacrées à la Motown s'achèvent ! Mais dès samedi prochain à 17h sur les ondes de Radio Balises, la Note blanche revient avec d'autres surprises musicales, alors tenez vous prêts !

Playlist : 


  • Générique : « Musiqawi-silt » The Daktaris
  • Extrait : « What's going on' » (01'00)
  • Mixe 1 : Marvin Gaye 1)« What's going on » 2)« Mercy Mercy Me » 3)«Ain't No Mountain High Enough » 4)« Baby don't do it » 5)« Trouble man »(15'08)
  • Mixe 2 : 1) The Marvelettes « « Too many Fish in the sea » 2) Smokey Robinson « Just my soul » 3)The Miracles & Smokey Robinson « You've Really Got a Hold on me » 4) The Temptations « Take a Look around » 5) Martha and Vandellas « Come and get these memories » 6) Stevie Wonder « Visions » (20'66)
  • Mixe 3 : Jackson 5 1)« I Want your back » 2)« ABC » 3) « Got to be there » (8'50)
  • Générique : « Musiqawi-silt » The Daktaris

Retrouvez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous : 



Emission rédigée et réalisée par la Note blanche

20 oct. 2019

Retour sur Chris Cunningham ...

Biographie :


Résultat de recherche d'images pour "chris cunningham"Né en 1970 à Reading en Grande Bretagne. Il grandit à Lakenheath dans le Suffolk. Adolescent, il réalise dans son garage ses premiers films expérimentaux dans lesquels il s’exerce à imiter les effets spéciaux des films d’horreurs. "Quand j’étais petit, tout ce qui touchait à la technique me passionnait. Même si je prenais du plaisir à regarder des films, ce qui m’intéressait vraiment était de découvrir la manière dont ils étaient fabriqués".  Alors qu’il s’apprête à passer son bac, il sèche les cours pour aller présenter son portfolio aux Studios Pinewood. Le réalisateur Clive Barker est en train d’y réaliser un film d’horreur, accompagné d’une équipe très jeune. Il engage Cunningham immédiatement à la réalisation des effets spéciaux ; il y travaille pendant deux ans.

Allez donc faire un petit tour par là : http://chriscunninghamstudio.com/


Ses débuts



"A 17 ans, la première personne pour laquelle j’ai travaillé fut Clive Barker pour qui je fabriquais les monstres de ses films d’horreur. j’ai travaillé aussi pour Spitting Image (équivalent anglais des Guignols de l’info) où je sculptais des marionnettes de personnalités comme Mick Jagger et de l’actrice Thora Hird. Puis j’ai travaillé sur Alien 3 (David Fincher). J’ai voulu améliorer ma technique de dessin, aussi j’ai passé du temps à dessiner des bandes dessinées, notamment pour 2000AD - en particulier dans le cadre d’un numéro spécial Judge Dread sous le nom de Chris Halls"C’est alors que Danny Canon remarque son adaptation de Judge Dread : en 1993, l’équipe du film Judge Dread, l’engage pour travailler sur les effets spéciaux de l’adaptation cinéma du comic. Stanley Kubrick fut mis au courant de son travail sur Judge Dread, par l’intermédiaire du directeur artistique qui avait travaillé avec lui sur Shining. "C’était une période très déprimante pour moi : j’avais conscience d’avoir le travail qui me correspondait le mieux, et pourtant il ne ressemblait pas à l’idée que je m’en étais faite. C’est là que j’ai commencé à écouter la musique d’Aphex Twin en boucle, en prenant des tonnes d’acid. Cette période a été décisive et m’a conduit à découvrir de nouveaux domaines d’intérêt, comme la mode et la photographie". 



 



Cette collaboration le conduit à travailler sur le film A.I., ensuite repris par Spielberg.



 

 



C’est en tant que réalisateur de clips que Chris Cunningham se fait véritablement connaître. Suite à une rencontre avec les membres d’Autechre en 1995, il réalise pour le duo son premier clip, Second Bad Vilbel, qui est très vite remarqué pour son originalité et diffusé en boucle sur MTV. Il débute alors une collaboration de longue durée avec le label anglais Warp sur lequel il signe les vidéos de Jimi Tenor, Squarepusher (Come On My Selector - 1998) et plus particulièrement d’Aphex Twin (Come To Daddy - 1997, Windowlicker - 1998).





Résultat de recherche d'images pour "aphex twin come to daddy"Come To Daddy est un succès à la fois en Europe et aux États-Unis et remporte 6 prix dont deux prix d’argent en 1998 aux D and AD Awards. « Chris est la seule personne avec laquelle je ne me lasse jamais de travailler », avoue Aphex Twin. Chris Cunningham travaille en outre avec des artistes plus connus comme Portishead pour qui il réalise le clip de Only You. A ce jour, il compte une vingtaine de clips à son actif pour des artistes comme Madonna, Leftfield, ou encore Björk pour qui il réalise en 1999 le clip de All is Full of Love.




 
 





Allez donc faire un petit tour par là : http://chriscunninghamstudio.com/


Collaboration avec Björk



C’est avec un livre de Kama-Sutra sous le bras que Björk propose à Cunningham de réaliser la vidéo du dernier single issu de l’album Homogenic, All Is Full of Love. L’idée est de représenter le sexe en faisant appel au savoir-faire robotique du réalisateur. A l’origine, la vidéo doit se conclure en plein surréalisme, en associant des images réelles à des graphismes 3D, ouvrant ainsi la porte à des plans-séquences plutôt explicites. Mais le duo préfère finalement s’en tenir à d’ingénieuses évocations. Au final, la collaboration avec Björk est celle dont Chris Cunningham se dit le plus satisfait. Un enthousiasme relayé par de nombreuses récompenses, dont un 2ème prix Imagina (Prix Pixel-INA) pour le scénario. 



"Je pense que Björk est l’une des rares artistes avec l’image desquelles on peut jouer sans que cela l’ennuie : à l’inverse, elle sait tirer profit de son image de caméléon. J’avais cette idée en tête lorsque nous nous sommes rencontrés, pour moi c’était une opportunité à ne pas manquer. Björk m’a envoyé des dessins du Kama Sutra, et je savais qu’elle voulait également travailler sur l’intelligence artificielle. Je me suis alors rendu compte que j’étais fasciné par les robots depuis longtemps, et que ce clip était l’occasion de réaliser quelque chose de pornographique, ou plutôt de sexy et suggestif, sans que cela soit censuré, en mettant des robots en scène, tout en permettant que Björk y participe. Au final, on voit un robot qui semble chanter doucement pour lui-même. La chanson est très calme, et les images essayent de s’y adapter".




Installations vidéos et publicités


Chris Cunningham ne se contente pas de réaliser des clips. Il est aussi l’auteur de publicités et d’installations vidéo comme Monkey Drummer, qui met en scène un singe-robot jouant de la batterie.


Rubber Johnny 


Rubber Johnny - Chris CunninghamEn 2005, il sort le court-métrage Rubber Johnny, dans lequel il interprète le rôle principal, celui d’un enfant mutant hyperactif, enfermé dans une cave avec son imagination fiévreuse et son chien terrifié pour seul compagnon. Pour ne pas s’ennuyer dans le noir, il s’amuse à se transformer. Il aura fallu 4 ans au vidéaste pour penser, réaliser, monter ces six minutes basées sur une composition d’Aphex Twin (Afx 237 v.7, paru sur l’album DruqksCe n’est pas la première fois que Chris Cunningham utilise une composition d’ Aphex Twin pour ses œuvres. Ainsi, Monkey Drummer et Flex 2000 furent mis en musique par l’auteur de Come to Daddy.



L’envie de long métrages


Aucun des projets de long-métrage de Cunningham n’a encore abouti. Il a travaillé sur plusieurs adaptations notamment celle du livre Neuromencien de William Gibson et ou Ranxerox, la BD de Liberatore qu’il a finalement abandonnées, souhaitant écrire son propre scénario afin, dit-il, d’imposer son style.


Un artiste polyvalent


The Work of Director - Chris Cunningham En plus de toutes ces activités, Chris Cunningham est un aquarelliste, un sculpteur, un peintre et un photographe. Ses dessins et photos sont, pour partie, visibles dans les livrets des DVD The Work of Director Chris Cunningham, et Rubber Johnny.

L’univers de Cunningham


L’univers de Cunningham est plutôt sombre voire cauchemardesque. On y croise des créatures inquiétantes, comme dans Come to Daddy, ou des personnages au sourire angoissant (le fameux masque représentant Richard D. James). 
Deux thèmes ressortent essentiellement de ses vidéos. L’anatomie humaine (Engine, publicité pour Nissan, Rubber Johnny ou Mental Wealth, publicité pour la playstation) et les machines (Second Bad Vilbel de Autechre ou Monkey Drummer). Le clip de All is Full of Love combine ces deux thèmes.

L’une des spécificités du travail de Cunningham est son attachement au rythme et au détail. Ainsi, le clip de Come on My Selector de Squarepusher, met en scène un personnage montant des escaliers au moment même où la mélodie est constituée d’une succession de notes montantes.

Cunningham dit trouver ses idées en marchant dans la rue ou en écoutant de la musique. "Parfois un son dans une musique déclenche chez moi un souvenir ou un rêve qui lance le processus..." Pour Come to Daddy, Chris Cunningham a utilisé sa propre expérience : adolescent, il se faisait poursuivre par des enfants plus jeune que lui et qui le terrorisait. Ainsi retrouve t-on dans le clip des enfants au visage d’Aphex Twin qui terrorisent tous ceux qu’ils croisent.


Sa relation avec ses œuvres


Cunningham a rarement confiance en la qualité de ses œuvres. Très anxieux du résultat de son travail, il ne veut pas connaître l’avis des autres personnes. Une fois fini, il trouve toujours une partie ratée qu’il aurait dû refaire. Quand on lui demande pourquoi seulement une dizaine de clips figurent sur le DVD The Work of Director alors qu’il en a réalisé une vingtaine, il répond que les autres sont des "merdes absolues"... Ainsi déclare t-il : "C’est rare que je réussisse à réaliser pleinement ce que je voulais. A une plus ou moins grande échelle, mes vidéos ne sont qu’une approximation de ce que j’avais en tête". 

Toujours relativement à son travail, il se dit généralement énervé quand une idée qu’il a eue est reprise par la suite. Ainsi, il conchie le film I:robot dont les robots ressemblent étrangement à ceux du clip de All Is Full of Love... "On dit que je suis supposé en être flatté, mais ce n’est pas le cas. Je suis tout simplement dégoûté. Ce qui est frustrant, c’est que ces copieurs touchent un plus large public que moi, du coup, il y aura toujours quelqu’un pour dire que c’est moi qui ai copié. Je n’apprécierais pas que quelqu’un vienne me voir en disant "Le robot dans le clip que tu as fait pour Björk, tu l’as copié sur celui de I :Robot, non ?". Le problème, si l’on trouve une bonne idée et que tout le monde s’en inspire, cette idée devient représentative d’une année, les gens s’en lassent, et on te met dans une case pour cette seule idée".

Influences


"La trilogie Star Wars a constitué une influence majeure. Tous ces costumes blancs sur un fond noir, ça a tellement de classe... Par contre, ce qu’ils en ont fait ensuite avec la réédition est un crime.  Quant à Kubrick, j’ai commencé à travailler avec lui à l’âge de 23 ans mais cela ne m’a pas intimidé. Je traversais un stade au cours duquel j’étais surtout préoccupé par mes propres idées. J’avais la tête ailleurs (cf période Acid😈). J’ai toujours aimé son travail mais je ne suis pas un fan hardcore. La première fois que j’ai vu Shining et Orange Mecanique, j’avais 18 et 19 ans. Le seul film de lui que j’ai vu enfant était 2001.


Cunningham considère également Blade Runner comme quelque chose d’ "énorme". J’avais vu des images tirées du film dans des magazines, mais elles ne m’avaient alors pas interpellé - peut-être parce que j’avais grandi avec Star Wars depuis mes 7 ans, et que Blade Runner n’avait pas l’air aussi technique. Quand je l’ai vu en vidéo, j’avais alors 12 ou 13 ans, c’est devenu instantanément mon film préféré. D’un point de vue visuel, ce film ne m’a pas du tout influencé. En fait, mon univers esthétique est radicalement opposé à celui de Ridley Scott. Mais ce qui caractérise son travail dans Blade Runner et Alien et qu’il multiplie des détails et créée de toutes pièces un monde dense et complexe. En ce qui concerne les visuels, j’aime lorsque les choses sont réduites au strict minimum. J’ai grandi dans les plaines nues du Suffolk, juste à côté d’une base aérienne. Le contraste entre les grandes étendues désertes et le bourdonnement constant des moteurs des F-111 a eu sur mon travail une influence majeure".


Allez donc faire un petit tour par là : http://chriscunninghamstudio.com/


Blas P. (La Note blanche)

19 oct. 2019

"Sandman" Neil Gaiman :

















Sandman, comme son nom l’indique, renvoie donc au Marchand de Sables et au monde des rêves. Son héros est d’ailleurs Dream (ou Rêve selon les versions) qui comme son nom l’indique est le Seigneur du domaine du rêve. Ce n’est pas un dieu (il est au dessus d’eux) mais une sorte d’incarnation du rêve, qui gouverne ce domaine depuis les premiers rêves des étoiles en gestation, et jusqu’à que plus personne ne rêve (bref, la fin de l’univers).
Au début de l’histoire, ce Seigneur des Rêves est capturé lors d’un rituel magique, et passe une bonne partie du XXe siècle enfermé dans le monde réel. Lorsqu’il s’échappe, il doit reprendre le contrôle de son royaume qui va à vau-l’eau depuis sa disparition imprévue...

Ce qui fait toute la saveur de Sandman, c'est cet incroyable capacité à juxtaposer toutes les histoires (avec ou sans H majuscule) comme si c’était parfaitement normal, comme si tout n’était finalement qu’un seul et grand récit. Toute la série est construite comme cela, alternant d’ailleurs entre des histoires courtes (plus ou moins indépendantes de l’intrigue) et scénarios plus complexes liés aux aventures du Rêve. Il est d'ailleurs fréquent qu’on se rende compte à posteriori que la petite anecdote n’était pas si anecdotique que cela. L’auteur ne laisse rien au hasard, si bien chaque mot, chaque image, tout compte.

Le résultat est donc un univers formidablement riche où on s’offre de fantastiques voyages. On y croise des héros de comics (Constantine et quelques membres de la Ligue des Justiciers), des écrivains (comme Shakespeare ou Mark Twain), des personnages historiques (Marco Polo, Auguste ou Robespierre), des dieux (Bastet, Odin), des créatures fantastiques (fées, gargouilles), des personnages mythologiques (Orphée, Lucifer, les Parques, la Mort qui s'avère être sa propre soeur) mais aussi des Monsieur et Madame tout-le-monde (enfin quand ils n’ont pas décidé d’arrêter de mourir comme ce cher Hob Gadling).


     

Ce gigantesque mélange fonctionne à merveille, c’est même fascinant de découvrir petit à petit les liens qui unissent tous ces personnages entre eux. On rencontre par exemple dans un volume une jeune fille qui appelle une amie pour avoir des nouvelles de sa petite amie avec laquelle elle s’est disputée. La dite amie apparaît dans l’histoire suivante, et la petite amie quelques volumes plus loin, et ainsi de suite, comme si Neil Gaiman reprenait le systèmes des boucles qui se répètent dans nos propres rêves ...















... Il y a certainement d’autres aspects de ce comic que je pourrais mettre en avant (il suffirait de philosopher sur le propos de l’auteur ou de parler des nombreuses références littéraires) mais si je ne devais retenir le point fort de Sandman, c’est définitivement son univers incroyable, formidable hommage aux mythologies, aux histoires sous toutes leurs formes.











American Gods, Neil Gaiman (2001) :

   

American gods est un récit fantastique divisé en trois parties et vingt chapitres, accompagnés de trois interludes, d'un épilogue et d'un post-scriptum. Neil Gaiman a dédié son roman aux auteurs américains Kathy Acker et Roger Zelazny.

Un livre à lire : impérativement !








Résumé : 


En sortant de prison, Ombre apprend la mort de sa femme et de son meilleur ami dans un accident de voiture. À bord de l'avion qui le ramène chez lui, il se fait embaucher comme garde du corps par un étrange personnage dénommé Voyageur (Mr Wednesday dans l'original: Ombre a rencontré ce personnage un mercredi et en anglais le mot veut dire Jour de Wotan, ou Odin) qui l'entraîne dans un long périple à travers les États-Unis. Ombre découvre bientôt que Voyageur n'est autre que l'ancien dieu nordique Odin qui tente de rallier à sa cause les autres anciens dieux et quelques personnages folkloriques afin de mener une guerre sans merci aux divinités plus récentes de l'Amérique que sont la voiture, internet, la télévision et les médias...




Analyse : 



Alors que les gens migraient vers l'Amérique de tous les coins de la Terre, ils portaient leurs histoires et leurs mythes. Les légendes et les religions des immigrants sont représentées ici sous la forme de dieux et dieux anciens. Le roman de Neil Gaiman  American Gods  examine ce que signifie être américain en regardant l'héritage culturel de l' Amérique à travers ses origines mythiques et comment les valeurs traditionnelles ont évolué dans les idéaux contemporains. 



Une question que l'auteur touche dans ce roman est: Qu'est-ce que signifie "être américain"? Comment répondre ? Pouvez-vous être américain si vous arrivez sur un bateau avec une carte verte? Devrais-tu naître en Amérique? Selon l'un des protagonistes de ce roman: "Nul  n'est américain, pas à l'origine". En revanche, d'après le gouvernement américain, vous êtes américain si vous êtes né aux États-Unis ou obtenez la citoyenneté légale. 



Gaiman est originaire du Royaume-Uni, mais il vit en Amérique depuis plusieurs années. Au cours de la rédaction de ce roman, il a effectué un voyage à travers ce pays en visitant de nombreux endroits qu'il décrit dans son roman. En lisant l' introduction de l'écrivain  à l'édition du dixième anniversaire (2011), j'ai eu l'impression que ses voyages étaient une exploration de la culture américaine. Gaiman explique: 

«J'ai écrit le premier chapitre en voyageant de Chicago à San Diego. J'ai continué à voyager et j'ai continué à écrire. J'ai conduit de Minneapolis à la Floride par les routes secondaires. Pendant Les itinéraires suivants, je pensais qu'Ombre  prendrait son livre. . . J'ai fait de mon mieux pour ne pas écrire sur un endroit où je n'avais pas été " .  

Ainsi, nous observons que Gaiman décrit distinctement les lieux qu'il a exploré. Il connaît la culture américaine et partage tous ses mystères, ses particularités et sa diversité. Dans le premier chapitre, l'un des nouveaux dieux connus sous le nom Technologie kidnappe brièvement Ombre pour tenter de découvrir ce que Voyageur projette de faire. Avant qu'il ne laisse Ombre partir, il lui parle de Voyageur en ces termes:  "... Il est l'histoire. Il est oublié. Il est vieux. Et il l'accepte. Dites-lui que nous sommes l'avenir ... Il a été envoyé à la benne de l'Histoire alors que des gens comme moi conduisent nos limousines dans le supermarché de demain" . L'un des principaux thèmes de ce roman est que les dieux, les temps nouveaux ou les anciens, ont besoin que les gens croient en eux afin de survivre. Beaucoup d'immigrants qui sont arrivés en Amérique continueront à pratiquer leurs religions ou leurs croyances, et d'autres sont là pour échapper à leurs anciennes cultures. Quand les gens oublient les anciens mythes et les légendes de leur pays d'origine, que leur arrive t-il ? Les nouveaux dieux représentés dans ce roman sont les médias sociaux, la technologie, l'internet, le plastique, les médicaments, les cartes de crédit et les autoroutes. En outre, même les dieux qui survivent à la culture contemporaine ont perdu du sens.  L'un des Anciens dieux du roman est Pâques. Chaque année, les Américains célèbrent Pâques comme la résurrection chrétienne. Cependant, la plupart ignore ce que Pâques est également . Durant les fêtes  païennes saxonnes, on célébrait la grande déesse  mère qui était connue sous le nom d'Ostara, ou Eostere. A l'origine, cette fête était célébrée  partout dans le monde  le jour où Jésus a été ressuscité. En revanche, des personnes de nombreuses civilisations anciennes célébrait Pâques comme la période de l'année associée au soleil levant et à la fertilité de l'Est. 

Neil Gaimain a écrit cette histoire pour nous montrer la valeur du souvenir, de la mémoire. Se souvenir des anciennes voies... Elles nous maintiennent connectées à la source de nos origines. En tant qu'Occidentaux, nous dépendons fortement de notre technologie.   Nous n'avons plus de temps pour les dieux ou les histoires, car nous sommes devenus un pays de personnes «autosuffisantes».

Le roman de Gaiman nous a laissé quelque chose de durable: la contemplation, ce que nous choisissons de croire, où nous investissons notre temps et les valeurs que nous transmettons ... 



Blas Priscille (la Note blanche)