29 janv. 2020

"L'Histoire de la musique funk" dans la Note blanche (Partie 1)

La Note blanche est de retour pour découvrir, cette fois-ci, l'histoire de la musique funk ...



Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous :




Le funk est un genre marqué par la musique afro-américaine, qui apparaît aux États-Unis à la fin des années 50. Ce style prolonge le mouvement du hard-bop et s'est beaucoup développé au cours des années 60 et 70. Selon certaines interprétations, le terme « funk » proviendrait de l'argot anglo-américain "funky" qui signifie littéralement et je vous le donne en mille : « puant » ou bien encore « qui sent la sueur » !! Sachez que cela vient des reproches adressés aux noirs par les racistes ! Issu principalement de la soul et du jazz, le funk se caractérise par la prédominance de la section rythmique guitare/basse/batterie qui joue des motifs syncopés et la présence fréquente des cuivres qui offrent des ponctuations rythmiques, des riffs ou bien des solos. De manière générale, le funk accorde une grande place aux instruments.

A la fin des années 60, le concept se développe notamment avec le maître en la matière : James Brown. C'est au carrefour du gospel, du rhythm & blues, de la soul, du blues ou bien encore, du rock que James Brown synthétise toute la musique noire américaine du XXème siècle ! Il fut considéré comme le parrain du funk notamment avec des titres comme « Say it loud », « I am black and I am proud », « I Can't stand myself », etc.

 
 
  

Par conséquent, la musique funk prend  vie au milieu des années 60. Il puise ses racines dans le rhythm & blues et la soul. Les paroles insistent sur la défense des Noirs et les difficultés du ghetto. James Brown est d'ailleurs considéré comme l'initiateur d'un funk urbain et revendicatif. Nous constatons cela avec le titre « Papa's got a brand new bag » sorti en 1965 pour King Records, qui sera suivi du célèbre "Sex Machine" en 1970. 

Dès à présent mes chers auditeurs, dansez au rythme de la Sex Machine de James Brown dans la Note blanche ...



Pour poursuivre cette émission consacrée à la musique funk, je vous proposerai de tendre l'oreille vers l'incontournable groupe The JB's ! En effet, je boucle la boucle puisque nous avons commencé par le roi de la funk : Mister James Brown ! Et oui, les initiales JB signifient bien sûr :"James Brown"  ! Les JB's se sont formés en mars 70 . La gamme initiale du JB comprenait le bassiste William « Boosty » Collins et son frère guitariste Catfish Collins. Nous avions aussi Bobby Bird à l'orgue et John « Jabo » Starks à la batterie. En décembre 1970, le tromboniste Fred Wesley rejoint l'organisation de James Brown pour diriger le JB. D'autres anciens comme Maceo Parker ont suivi l'exemple de Fred Wesley pendant que les frères Collins quittaient la formation pour rejoindre George Clinton dans le Parliament Funkadelic ...

Nous repartons en musique et en folie grâce au JB's dans la Note blanche ...


Pour résumé, la musique funk puise ses racines dans le rhythm & blues et la soul. Les paroles insistent sur la défense des Noirs et les difficultés du ghetto. James Brown est d'ailleurs considéré comme l'initiateur d'un funk urbain et revendicatif. Suite à cela, James Brown est suivi de près par des formations comme Sly & family Stone, Dyke and the Blazers, The Counts ou bien encore Archie Bell and the Drells. Par conséquent, vous danserez sur  un petit mixe de tout ces groupes en commençant par le titre « Tighten up » d'Archie Bell and the Drells sorti en 1968 sur le label Atlantic. Ensuite vous entendrez le titre « Sing a simple song » du groupe Sly & Family Stone issu de l'album Greatest hits, sorti en 1990 sur le label Sony. Vous aurez ensuite le privilège d'entendre (un passage) du titre « What's up front that counts » du groupe The counts, provenant de leur album éponyme « What's up front that counts » sorti en 2000 sur le label Westbound records ! Et enfin bande de veinards, vous écouterez le morceau « Let a woman be a woman » de Dyke and the Blazers sorti en 1969 surle label BGP records !

Alors à vos casques chers auditeurs et préparez-vous pour une pure et longue session bien funky dans la Note Blanche …



Suite à cela, nous passerons à Idris Muhammed...Alors, qui est-il et quel est son rôle dans le monde de la musique funk ? IdrisMuhammad est né à LaNouvelle-OrléansL'artiste était un batteur américain de jazz. Il était connu pour son style funky. Il a enregistré de nombreux albums et a joué avec les plus grands jazzmen, notamment Lou Donaldson, Johnny Griffin, Pharoah Sanders et Grover Washington, Jr, etc. De plus,  il accompagnait fréquemment les tournées d'Ahmad Jamal. Histoire d'avoir un perçu de sa musique, nous écouterons le morceau « Superbad » sorti en 1970 sur le label Prestige. Après cela, nous découvrirons le groupe Trouble Funk grâce à leur titre « Drop the bomb » sorti en 1982 sur le label Sugar Hill records!


Augmentez le volume de vos enceintes mes chers auditeurs, pour un dernier tour de piste funky dans la Note blanche ...



La Note blanche devra clôturer ce premier chapitre sur l'histoire de la musique funk. Cependant, rendez-vous samedi prochain à 17h pour la deuxième partie qui je vous l'assure, sera pleines de surprises ! De plus, si vous souhaitez réécouter cette dernière émission, vous retrouverez comme d'habitude la rediffusion mercredi prochain à 11h. Enfin, pour les insatiables, rendez-vous sur  https://radiobalises.com/ afin de vous rendre sur la page officielle de la Note blanche qui contient tous les podcasts et toutes les informations sur les titres diffusés.

Playlist : 


  • Générique : « Musicawi » The Daktaris
  • Mixe 1 James Brown 1)« I Feel Good »2)« Sex Machine »3)«Funky Good time» 4)« Papa's got A brand new bag » (17'01)
  • Mixe 2:The JB's 1)« The Grunt »2)« Givin'up food for funk » 3)«Honky Tonk » (09'14)
  • Mixe 3 : 1)« Tighten up » d'Archie Bell and the Drells 2)« Sing a simple song » de Sly & Family Stone 3)« What's up front that counts » de The Counts 4)« Let a woman be a woman » de Dyke and the Blazers (17'25)
  • Mixe 4:1)« Superbad » Idris Muhammed 2) « Drop the bomb » Trouble Funk (8'60)
  • Générique : « Drop the bomb » Trouble Funk


Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous :



Emission rédigée et réalisée par la Note blanche

24 janv. 2020

Le Monde d' Haruki Murakami:"Chroniques d'un oiseau à ressort" et "1Q84"


Haruki Murakami : 


Résultat de recherche d'images pour "Haruki Murakami"Né à Kyoto en 1949 et élevé à Kobe, Haruki Murakami a étudié le théâtre et le cinéma, puis a dirigé un club de jazz, avant d’enseigner dans diverses universités aux États-Unis. En 1995, suite au tremblement de terre de Kobe et à l’attentat du métro de Tokyo, il décide de rentrer au Japon. Ont déjà paru chez Belfond Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil (2002), Les Amants du Spoutnik (2003), Kafka sur le rivage (2006), Le Passage de la nuit (2007), La Ballade de l’impossible (2007 ; 2011), L’éléphant s’évapore (2008), Saules aveugles, femme endormie (2008), Autoportrait de l’auteur en coureur de fond (2009), Sommeil (2010), la trilogie 1Q84 (2011 et 2012), Chroniques de l’oiseau à ressort (2012), Les Attaques de la boulangerie (2012), Underground (2013), L’Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage (2014), L’Étrange Bibliothèque (2015), Écoute le chant du vent suivi de Flipper, 1973 (2016), le recueil de nouvelles Des hommes sans femmes (2017), Birthday Girl (2017), le diptyque Le Meurtre du Commandeur (2018) et De la musique, une série d’entretiens avec Seiji Ozawa (2018). Tous les livres de Murakami sont repris chez 10/18. Plusieurs fois pressenti pour le Nobel d littérature, Haruki Murakami a reçu le prestigieux Yomiuri Literary Prize, le prix Franz Kafka 2006, le prix de Jérusalem pour la liberté de l’individu dans la société en 2009, le prix international de Catalogne 2011 et le prix Hans Christian Andersen en 2016.



Chroniques de l'oiseau à ressort (2012) : 


La frontière entre le réel et le surnaturel dans Chroniques de l’oiseau à ressort.


Résultat de recherche d'images pour "chroniques de l'oiseau à ressort"Chroniques de l'oiseau à ressort se situe dans le monde contemporain. Le langage  ainsi que le caractère des personnages sont à la fois atypiques et modernes. Il n'y a que le héros, Toru Okada, qui reste banal, du moins au début du roman. Au chômage, suite à sa démission du cabinet juridique dans lequel il travaillait, il mène une vie tranquille dans une maison de banlieue tokyoïte aux côtés de son épouse Kumiko. Tout commence par les appels téléphoniques d’une mystérieuse inconnue qui prétend connaître le héros. Puis, vient le départ de son chat qui porte de même nom que son beau-frère, Noburu Wataya.

Sa femme rentre de plus en plus tard le soir, dîne rarement avec son mari et se fait de plus en plus distante. Toru Okada observe le matin de son départ, en fermant le dos de sa robe qu'elle porte un parfum qui lui est inconnu. Elle ne reviendra pas de cette journée de travail. Plus tard, le protagoniste trouve des cadeaux qu'on lui a offerts, dont le fameux parfum. Il reçoit une lettre de Kumiko où elle lui explique qu'elle le quitte pour un autre homme. Elle part en laissant toutes ses affaires et ne revient pas les chercher. Le lendemain une étrange tache violette apparaît sur la joue du héros.

A partir de ce moment, le héros rencontre des personnages originaux et variés : les sœurs Malta et Creta Kano, deux voyantes, sa voisine May Kasahara, jeune étudiante japonaise, et croise la route du lieutenant Mamiya, vétéran de la guerre de Mandchourie, celle de Cannelle et de Muscade, deux guérisseuses ou encore celle de Monsieur Honda, le voyant de la famille Wataya. Le mystère commence à apparaître, prendre racine subrepticement. Okada reçoit des appels anonymes. La recherche de son chat le met en relation avec une voisine étrange, May Kashara, avec une voyante énigmatique, Malta Kano, et la soeur de celle-ci, Creta Kano (qui, elle-même, a déjà connu le beau-frère de Okada, Noburu Wataya) puis enfin quelques distants parents qui ont séjourné en Mandchourie. Chacun a un passé, une histoire, qui semble se rattacher à un puzzle beaucoup plus grand que quiconque aurait pu imaginer. Tellement grand que, en tant que lecteur, on finit par se perdre. Rendu à ce point, c'est non seulement le chat mais l'épouse de Okada qui a disparu. En effet, Kumiko s'est enfuie sans laisser de trace, à part une lettre envoyée trois mois plus tard.

Un des épisodes marquants du roman est la visite du lieutenant Mamiya qui vient de la part d'un certain Monsieur Honda pour donner au héros une boîte vide suite au décès de ce dernier.  Le lieutenant lui décrit une période de guerre et son expérience au fond d'un puits où il a perdu, comme il le dit, « une partie de son espoir ». Toru Okada suit son exemple en s'enfonçant au fond du puits de la maison des pendus dont tous les habitants se sont suicidés. Il ne part qu'avec une montre, une lampe et une gourde. Il reste une journée entière au fond de ce puits. A ce moment-là, on entre dans une dimension surnaturelle : le héros, après s'être endormi, passe « à travers » les parois du mur. Viennent ensuite Muscade et Cannelle, une guérisseuse et sa fille. Muscade rencontre Toru Okada sur un banc alors que celui-ci cherche la réponse à ses questions. Rapidement tous les deux ont des projets, surtout Muscade qui veut que Toru lui succède puisqu'il possède la même tache que son père. Tous ensemble ils achètent la maison des pendus où se trouve le puits où Toru Okada aime descendre quand il est en période de doute ou quand il veut passer de « l'autre côté » pour chercher une explication à la disparition de sa femme ...


Critique :


Ceux qui connaissent déjà Haruki Murakami savent bien qu’il est absolument impossible de résumer ses romans. Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Ils savent également qu’ils sont tellement riches, complexes, peu explicites et que nous passons forcément à côté de beaucoup de choses, chacun y piochant ce qu’il peut, ou ce qu’il veut. Une fois de plus, celui-ci ne fait pas exception. Parmi les multiple thématiques abordées dans cet ouvrage, nous pouvons notamment citer, une réflexion sur le monde du travail et la vie quotidienne au Japon, le traumatisme de la guerre en Chine, et de la débâcle de 1945, la culpabilité, la manipulation politique et individuelle, l’importance du rêve, la difficulté d’assumer ce que l’on est ... Autant de thèmes, et bien d’autres, qui passent, comme un rêve éveillé dans ce roman envoûtant de plus de 800 pages qui réussit l’exploit, malgré ses digressions et ses récits en apparence sans liens les uns avec les autres, de repêcher le lecteur juste quand il a l’impression d’être complètement perdu.

L’auteur nous perd, nous hypnotise, nous présente l’un après l’autre une multitude de personnages pas toujours liés les uns aux autres, avant de nous récupérer, in extremis, et de donner, dans un final extrêmement prenant, une cohérence à l’ensemble. Chroniques de l’oiseau à ressort est un roman qui peut passer en quelques pages de la violence la plus noire à la poésie la plus lumineuse, de l’horreur à l’humour, de tragique au comique, toujours en finesse, sans la moindre lourdeur. Un roman à la fois poétique, réaliste, fantastique, historique, onirique ... Un roman que l’on referme comme on sort d’un rêve, enchanté. Tout cela avec cette inquiétante et étrange impression,  d’avoir saisi quelque chose d’important. 

Conclusion : 


Les quelques 900 pages du roman sont une confrontation entre un homme auquel nous nous identifions assez facilement et un univers fantasmagorique. Les oppositions ne s'appliquent pas seulement aux personnages mais aussi aux lieux et même au contexte spatio-temporel. Chaque élément du "puzzle" apparaît d'abord comme anachronique ou futile, mais prend sens progressivement. Haruki Murakami nous égare dans une multitude de détails et invente une frontière tangible entre le monde réel et le monde surnaturel, ses personnages transitant avec une facilité déconcertante d'un monde à l'autre, obligeant ainsi le lecteur à modifier et à élargir, comme Toru Okada, sa vision de la réalité.


1Q84, Haruki Murakami (2011 et 212)



A noter que j'ai également lu 1Q84 juste avant d'entreprendre les Chroniques.
Aomamé, une jeune femme dans la vingtaine, prof de gym et tueuse à gage pour la bonne cause à ses heures, va avoir le douloureux privilège de pénétrer dans cet univers. Croyant prendre un raccourci vers un quartier de Tokyo où on l’attend d’urgence, elle emprunte, un escalier de secours. Et la voici dans ce monde étrange.

Elle ne va prendre conscience de sa situation que petit à petit… Détail par détail. Les policiers n’ont pas les mêmes revolvers. Dans le ciel, il y a deux lunes. C’est notre monde, mais il est différent.

"1Q84, voilà comment je vais appeler ce nouveau monde, décida Aomamé. Il faut que je m’acclimate le mieux possible à ce monde lourd d’interrogations. Comme un animal lâché dans une forêt inconnue. Pour survive et assurer ma sauvegarde, je dois en comprendre au plus tôt les règles et m‘y adapter. "

Résultat de recherche d'images pour "1q84 haruki murakami résumé critique"Le récit d’Aomame est alterné avec celui de Tengo, un professeur de mathématiques qui habite lu aussi ce monde parallèle. Il se lance dans une fameuse embrouille. Un éditeur un peu véreux, lui demande de réécrire le roman un peu gauche d’une jeune et jolie auteure. Car il en est convaincu : elle pourrait être dotée de nombreux prix.

"Une jolie fille de dix-sept ans, rien que ça, ça devrait alimenter les conversations. L’intérêt médiatique serait totalement différent, je dois le dire, si le lauréat était un trentenaire, ressemblait à un ours sortant d’hibernation et était prof, par exemple, dans une école préparatoire. "

Tengo s’exécute avec brio, le livre obtient le prix des jeunes auteurs et devient un best seller. Mais il nuit fortement aux intérêts d’une secte aux pouvoirs mystérieux, qui va prendre Tengo en chasse.

Aomame se met, elle aussi, à la recherche du jeune homme, qu’elle a aimé quand elle était à l’école primaire. Un contact physique presque insignifiant les a tous deux marqués à vie.

"Il n’y a qu’un homme que j’aime déclara Aomamé. J’ai aimé ce garçon quand j’avais dix ans, je lui ai serré la main"

Aomame retrouvera-t-elle Tengo ? Échapperont-ils aux desseins malfaisants de l’organisation secrète ?

1Q84 démarre sur les chapeaux de roues. Le premier tome est magistralement mené, l’intrigue est distillée avec intelligence et raffinement, portée par une écriture douce, presque naïve. La lecture de ce roman original est un  plaisir grâce à ses personnages si magistralement façonnés, ses crimes, ses créatures étranges, etc. Qu’on n’y cherche pas de grands enseignements sur notre monde et nos perceptions, il n’y en a pas. Laissons plutôt Murakami nous raconter simplement une histoire, puisqu’il le fait si bien !


Blas Priscille

21 janv. 2020

"Autour du monde" sur les ondes de la Note blanche

La Note blanche revient en force et en folie sur les ondes pour vous faire tourner la tête et vous remplir les oreilles pour cette nouvelle année 2020 ...



Ecoutez l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous : 





Lors d'une de nos dernières émissions, nous avons brièvement passer en revu l'engagement politique du batteur Max Roach. Cependant, il nous faut maintenant réviser un peu notre histoire en faisant un petit tour du monde...en musique !Tout d'abord, sachez que le jazz est le produit d'une rencontre et d'une synthèse créatrice de la tradition européenne et de la tradition africaine. Les racines de son arbre généalogique plongent dans le continent blanc et le continent noir. Le tronc commun va surgir avant 1619, après que les premiers esclaves eurent débarqué en Virginie. Les victimes de la traite qui n'étaient pas cent mille au début du XVIIème siècle, allaient atteindre le million cent ans plus tard !  Ils venaient du Mozambique, du Congo et de l'Angola. Ainsi l'esclavage brassa des ethnies diverses : nous avons d'une part les Thonga, les Barumbi et les Ovinbundu, puis d'autre part, les Kissi, les Baoulé, les Ashanti, etc ! Ce qu'il faut savoir, c'est que sur les navires des négriers, les captifs chantaient. En eux tremblaient le souvenir de cette Afrique qui associe depuis toujours la musique vocale aux expériences de la vie : les naissances, les deuils, les jeux, les prières, les travaux, et évidemment, les guerres et les amours... 


Pour saisir la source de cette musique, je vous propose, pour commencer,le groupe Mombasa ! L'origine de ce groupe provient de la ville portuaire "Mombasa" située au Kenya dans une baie de l'océan indien et plus précisément au sud-est de Nairobi. Le groupe Mombasa cultive un hommage musical à leur pays tout en mélangeant leur tradition aux origines du jazz. .Par conséquent, nous partirons au Kenya avec le titre « Nairobi » extrait de l'album « Mombasa African Rythm and blues » sorti en 1975 sur le label Sonorama ! Suite à cela,  nous enchaînerons avec  « Colonial mentality » de Fela Kuti sorti en 1981 sur le label Arista !

La Note blanche va une nouvelle fois vous faire danser pour cette nouvelle année ...


Le jazz est joué aujourd'hui par des musiciens de toutes les couleurs et mélange des éléments venus de toutes les musiques ! Nous le constatons avec le jazz modal. John Coltrane adopta progressivement une approche méditative en s'inspirant de l'oeuvre du sitariste Ravi Shankar et de l'Inde en général ! Ensuite, nous reprendrons l'avion en musique pour l'Afrique grâce à Ablaye Cissoko et le batteur et pianiste Simon Goubert qui ont composé le magnifique « Spirit Wall » extrait de l'album « African Jazz Roots » sorti en 2012 sur le label Cristal Records !




La Note blanche vous souhaite un bon voyage en musique ...

Nous continuerons notre voyage en Afrique au Ghana avec « Call me Frank » du groupe De Frank & His Professionnels sorti en 1974 sur le label Ride Away et réédité en 2018 par les Mains Noires ! Puis, nous enchaînerons avec le morceau « Mi Kple Dogbekpo » extrait de la compile « African Scream contest » sorti en 2008 sur le label Analog Africa !

Montez la musique mes chers auditeurs et dansez grâce à la Note blanche sur Radio Balises 99.8 ...


Pour finir cette émission en beauté et surtout pour surprendre vos oreilles, j'ai décidé pour cette nouvelle année 2020, de diffuser sur les ondes la voix sensuelle de la chanteuse de jazz américaine Dee Dee Bridgewater ! Par conséquent, vous rêvasserez sur le morceau « Afro Blue » sorti en 1974 sur le label Trio Records. Après cela, je terminerai cette émission sur du Hip hop avec Mos Def et Aretha Franklin avec le titre « One Step » sorti dans les bacs en 2014 sur le label Originals !

La Note blanche vous invite à faire vos derniers pas de danse sur Radio Balises ...

C'est le moment où la Note blanche vous dit « au revoir » ! Cette émission vous a donné un léger aperçu de tous les registres musicaux que nous approfondirons en 2020 alors j'espère que tout cela vous a mis le ravioli en ébullition ! Comme d'habitude, nous retrouverons mercredi prochain à 11h pour la rediffusion de cette émission et samedi à 17h pour de nouvelles aventures musicales ! En attendant, pour les musicovores, rendez-vous sur  https://radiobalises.com/  afin de vous rendre sur la page officielle de la Note blanche qui contient tous les podcasts et toutes les informations sur les titres diffusés. 

La Note blanche vous souhaite à tous et à toutes une très bonne année en musique ...

Playlist : 


  • Générique : « Musiqawi» The Daktaris
  • 1: « Nairobi » de Mombasa African Rythm and blues (7'33)
  • 2: « Colonial mentality » de Fela Kuti (12'17) - 6minutes
  • 4: « Dreams » de Ravi Shankar (3'01)
  • 5: « Spirit Wall » d'Ablaye Cissoko et  Simon Goubert (12'40)
  • 6: « Call me Frank »  De Frank & His Professionnels (3'46)
  • 7: « Mi Kple Dogbekpo »  African Scream contest (3'54)
  • 5: « Afro Blue » de  Dee Dee Bridgewater (8'26)
  • 6: « One Step Ahead» Mos Def & Aretha (6'45)
  • Générique : « Musicawi » The Dakaris

Ecoutez l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous : 



Emission rédigée et réalisée par la Note blanche (Blas P.)