27 déc. 2018

"Space In The Place" en podcast dans la Note blanche ...

La Note Blanche revient sur les ondes pour un nouveau chapitre musical cosmique ...


Pour écouter le podcast de l'émission "Space in the place", cliquez sur les liens ci-dessous :



Nous ferons nos premiers pas de danse dans le genre libre et décalé grâce à des figures emblématiques de la Note blanche comme (encore) le grand Sun Ra ! ! Nous en avons déjà un peu parlé la semaine dernière, Sun Ra était un ovni, une sorte d'extraterrestre de la musique car celui-ci prétendait qu'il venait d'une autre galaxie, et comme on ne trouva jamais son acte de naissance, il continua ses excentricités pendant toute sa carrière ! Il est d'ailleurs bien possible que la transformation musicale qu'il subit soit une des plus radicales de l'histoire du jazz. Dans les années quarante,avant d'être pianiste de jazz, il commença sa carrière à Chicago,en tant qu'arrangeur. Puis, il rejoint le big band de Fletcher Henderson. Mais en 1955, il changea d'orientation musicale et forma le premier de ses orchestres, ou devrais-je dire plutôt, son premier « Arkestra » ! Il dirigea ainsi plusieurs formations qui sont : The Solar Arkestra, The Myth-Science Arkestra et The Omniverse Arkestra !

Le choix du nom de ses groupes reflète sa fascination pour les voyages astraux. Il est en effet connu pour ses compositions et ses performances phénoménales autant que pour l'étrange "philosophie cosmique" qu'il prêchait. Il commença par jouer du hard-bop, mais très vite, il se tourna vers l'improvisation libre. Les concerts des « Arkestras » étaient de véritables shows avec costumes, chorégraphies et, bien sûr...de la musique ! Les musiciens entraient en scène habillés de longues robes scintillantes et coiffés de couvre-chefs étranges, puis ils étaient rejoints par des danseurs qui se lançaient dans des véritables incantations comme celles-ci : « Nous naviguons sur les routes de l'espace, de planète en planète ». Pour la découverte de sa musique et si vous voulez accomplir un périple cosmique sur la planète Sun Ra, j'enchaînerai directement sur le morceau mythique : « Space in the place », extrait de l'album éponyme « Space in the Place » sorti en 1973 sur le label Evidence. Je vous invite également à regardez son film de science-fiction : « Space in the place », dans lequel il joue un extraterrestre en route pour la terre dans sa soucoupe volante !

Préparez vous pour un nouveau voyage cosmique en compagnie de la musique pharaonique du grand Sun Ra ...



J'en aurai pas terminé avec ce maître de la musique cosmique puis qu'étant une de ses fidèles disciples, je me dois de vous faire entendre encore d'autres titres incontournables ! J'ai en effet envie de diffuser la fusion culturelle et musicale entre le monde de Sun Ra et celui du batteur Salah Ragab ! Rappelez vous, Salah Ragab était le fondateur du jazz en Egypte dans les années 60. Il fonda Le jazz band du Caire en 1968. Salah Ragab est sans doute d'ailleurs mieux connu en Egypte grâce à ses collaborations avec Sun Ra dans les années 70. Nous allons donc découvrir cette fusion grâce au tire : « Oriental Mood » extrait de l'album : «Sun Ra Arkestra meets Salah Ragab in Egypt » sorti en 2000 sur le label Golden years of New Jazz ! Suite à ce titre vous entendrez le morceau « Saturn » extrait de l'album « Jazz in Silhouette » du Sun Ra Arkestra, sorti en 1992 sur le label Evidence ! 

Ce titre « Saturn » viendra clôturer le chapitre Sun Ra alors profitez-en car dans la Note Blanche pas besoin de payer pour voyager, il suffit juste de fermer les yeux et d'ouvrir grand ses oreilles ... 


Je fermerai le chapitre Sun Ra pour ouvrir celui de l'acid jazz ! Nous aborderons une fois encore un incontournable du genre : Mister  Donald Byrd ! Le trompettiste Donald Byrd faisait parti du mouvement de « l'acid jazz ». « Acid jazz » est le nom donné à un style musical né dans les boîtes de nuit londoniennes et qui combine jazz, soul, funk et même le hip-hop ! Il partage avec le rap une certaine tendance au sample, c'est-à-dire à la citation de fragments de musicaux. Par exemple, un musicien d'acid jazz peut écrire un morceau à partir d'une ligne de basse provenant d'un disque des années 70 et ainsi la traiter électroniquement jusqu'à la rendre méconnaissable, puis y rajouter des couches instrumentales. L'acid jazz tire son inspiration du jazz-funk des années 60/70. Pour certains, ce n'est pas du jazz à proprement parler car l'improvisation, le swing et les solos individuels y jouent des rôles très secondaires. Parmi les musiciens à en avoir joué nous pouvons citer le guitariste Grant Green, l'organiste Charles Earland, les saxophonistes Houston Person et Lou Donaldson, le vibraphoniste Roy Ayers et enfin, le trompettiste Donald Byrd !


Donald Byrd est donc un trompettiste né à Détroit dans le Michigan. Il a joué avec Lionel Hampton avant de quitter l'école. Alors qu'il est encore à l'école de Manhattan, il remplace Clifford Brown auprès de Art Blakey puis joue avec de très nombreux jazzmen dont John Coltrane, Sonny Rollins, Herbie Hancok et Thelenious Monk ! Dans les années 70, Donald Byrd s'éloigne du mouvement hard-bop et se tourne vers le jazz-fusion, le jazz-funk, le soul-jazz et le rhythm and blues. Il produit alors les albums Places & Spaces, Steppin' Into Tomorrow et Street Lady. Nous écouterons un petit mixe spécial Note blanche : « Stepping into tomorrow », « Night Whistler », « Places & Spaces », « Lansana's Priestess » et « Street Lady » ! Tous ces titres sont extraits des albums « Stepping into tomorrow » sorti en 1974, «Places & Spaces », sorti en 1975 et « Street Lady » sorti en 1973. Vous retrouverez ces trois albums de Donald Byrd sur le fameux label Blue Note ! 

Je vous souhaite un bon voyage cosmique dans la planète acid jazz de Donald Byrd dans la Note Blanche ...


Je clôturerai cette Note blanche avec un groupe qui mélange le jazz, le funk, la soul, latino, et l'électronique.  Il s'agit d'un groupe allemand nommé The Juju orchestra. Ce dernier est influencé par les plus grands maîtres : Miles Davis, Charlie Parker, Stan Getz pour n'en nommer que quelques uns !Vous pourrez agiter votre boubou sur les titres « This is not a Tango » et « Kind of latin rhythm » extrait de l'album « Bossa Nova is not a crime » sorti en 2007 sur le label Agogo records !

On danse danse danse, encore encore et encore dans la Note blanche ...



Playlist : 


  • Générique : « Musiqawi-silt » The Daktaris
  • 1 :« Space in the place » du Sun Ra Arkestra (08'39)
  • 2 : « Oriental Mood » de Sun ra & Salah Ragab (04'48)
  • 3 : « Saturn » du Sun Ra Arkestra (03'41)
  • Mixe4 : Donald Byrd : « Stepping into tomorrow », « Night Whistler », « Places & Spaces »,« Lansana's Priestess » et « Street Lady » (27'47)
  • 5 : « This is not a Tango » The Juju Orchestra (5'29)
  • 6 : « Kind of latin rhythm » The JuJu Orchestra (7'13)
  • Générique : « Musiqawi-silt » The Daktaris


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Emission rédigée et réalisée par la Note blanche

12 déc. 2018

"Love in outer space" dans la Note blanche ...

Un petit rappel sur l'histoire du jazz, une historique que j'ai suspendu pour vous ouvrir à d'autres rythmes afro-américains. Alors, rappelez-vous, qu'elle est origine du jazz exactement  ?


Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous : 



D’où vient le mot « jazz » exactement ? L’utilisation de ce mot a soulevé d’innombrables polémiques et débats, presque autant que la définition du genre de musique qu’il est censé désigner. De nombreux historiens et critiques se sont penchés sur l’origine de ce mot. Au départ, jazz s’écrivait « jass ». Le mot est d’abord apparu dans les maisons closes et les bars où cette musique est née, notamment à la Nouvelle-Orléans dans le quartier mal famés de Storyville. Il est possible que des Afro-Américains aient créé ce terme pour désigner leur propre musique pendant ses années de formation. « Jazz » était alors principalement un verbe : un musicien pouvait dire « jazz it up », ce qui vouait dire : « Jazzer moi ça ». Il disait cela quand il voulait qu’un orchestre accélère le tempo d’un morceau pour le rendre plus entraînant. Dans les écrits datant de l’époque, jazz voulait aussi dire « sexe » ! C’est avant tout de la musique organique ! Il peut aussi signifier : battre, lancer ou frapper. Le jazz est joué aujourd’hui par des musiciens de toutes les couleurs et mélange des éléments venus de toutes les musiques mais il est à l’origine afro-américain. Son histoire est lié de très près à celle du peuple noir en Amérique. Malgré tout, il a également été influencé par la musique européenne et le blues. Voilà pour notre brève historique du jour ! Nous reviendrons à la musique avec le saxophoniste américain Archie Shepp ! Vous entendrez  deux magnifiques titres « Song for Mozambique » et « Hipnosis » qui proviennent de l’album «A Sea of faces », sorti en 1975 sur le label Black Saint.

Bon voyage en musique dans la Note blanche ...


Nous poursuivrons notre promenade musicale en partant vers le cosmos grâce à Sun Ra ! Le grand Sun Ra n’apparaît pas assez dans la Note blanche ! Par conséquent, je rappelle que Sun Ra était compositeur et pianiste de jazz américain. Il est connu pour ses compositions et ses performances phénoménales ainsi que pour sa « philosophie cosmique » qu’il prêchait dans sa musique ! A la tête de son Arkestra, il a enregistré plus de 200 albums et le plus souvent sur sa marque « Saturne » depuis la fin des années 50. Suite à cela, place à sa musique cosmique ! En premier, vous entendrez : « Love in outer space ». Ce titre tout simplement sublime provient de l’album «Purple night » sorti en 1990 sur le label A&M. Puis en second choix, vous voyagerez avec le titre psychédélique « Where pathways meet » extrait de l’album « Lanquidity » sorti en 1978 sur le label Evidence.

Accrochez vous, la Note blanche décolle ...

Nous enchaînerons avec un extraterrestre du jazz, Horace Tapscott et son ensemble « Panafrikan peoples arkestra ». Horace Tapscott est un pianiste et compositeur jazz américain, qui forma son ensemble en 1961 (jusqu'en 1990). Vous entendrez son titre vertigineux qui porte bien son nom puisqu'il s'agit de « Peyote song numéro 3 » ! Ce morceau est extrait de l'album de « The Call » sorti en 1978 sur le label Nimbus West records . 

Ouvrez les portes de la perception dans la Note blanche …


Après être passé par Saturne grâce à Sun Ra et être tombé dans les vertiges d'Horace Tapscott et son orchestre, j''enchaînerai avec un morceau latino et endiablé qui vous donnera la fièvre du samedi soir ! Il s'agira de « Welcome to the party » extrait de «The Har you percussion group» sorti en 2007 sur le label Jazzman records ! Ensuite, vous vous envolerez avec le magnifique morceau « All Penading » d'Edward Larry Gordon qui est un vrai petit joyau musical ! 

Dansez et envolez vous chers mélomanes grâce à la Note blanche …


Pour bien terminer cette émission, j'ajouterai une touche finale féminine !! Je tâcherai de vous charmer avec la voix suave et chaude de la diva du rythme and blues, Etta James ! Vous entendrez « A sunday kind of love » extrait de son album « At last » sorti en 1999 sur le label MCA. Puis, nous terminerons avec  le titre « Sometimes I feel like a motherless child » de Katleen Emery extrait de l'album éponyme « Sometimes I feel like a motherless child » sorti en 2006 sur le label Jazzman records !

Laissez-vous porter par des voix angéliques dans la Note blanche ...



Playlist : 


  • Générique : « Musicawi silt » the Daktaris
  • 1 : « Song of Mozambique » d’Archie Shepp (08’05)
  • 2 : « Hipnosis » d’Archie Shepp (07’41)
  • 3 : « Love in outer space » de Sun Ra (07’17)
  • 4 : « Where pathways meet » de Sun Ra (06’32)
  • 5 : « Peyote song numéro 3 » de Horace Tapscott et Arkestra (07’09)
  • 6 : « Welcome to the party » (4’03)
  • 7 : « All Penading » d’Edward Larry Gordon (02’33)
  • 8 : « A sunday kind of love » d’Etta James (03’19)
  • 9 : « Sometimes I feel like a motherless child » (03’59)
  • Générique : « Musicawi silt » the Daktaris

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Emission rédigée et réalisée par La Note blanche

Lettre de Nina Simone à Isabelle Terrin

Nina Simone (21 février 1933-21 avril 2003), grande dame du jazz et icône dans le monde entier a mené une vie multiple et mystérieuse. Dans cette lettre à son avocate, Isabelle Terrin, elle livre un récit décousu sur sa vie, ses origines et ses amours, et laisse à présager son état psychologique qui la mènera quelques mois plus tard dans un hôpital psychiatrique.

"Mon problème (à ton avis) est d’aimer trop
intensément"

17 octobre 1995

Chère Isabelle,

J’ai été très touchée par ta lettre pleine de délicatesse. J’ai hésité à te répondre à cause de la souffrance extraordinaire que j’ai connue à Bouc-Bel-Air. Quoiqu’il en soit, c’est « toi » qui m’as dit que mon problème (à ton avis) est d’aimer trop intensément. Et tu me l’as expliqué avec des mots si bien choisis.

C’est à la fois une joie et une douleur inexplicable d’être « belle » et noire, et d’être une femme, d’être célèbre dans des pays aussi bien familiers qu’inconnus. D’être MOI. Nous partageons la douleur (c’est évident), mais pas au même niveau.

Je ne compte pas revenir à Bouc-Bel-Air pour l’instant. Le seul jugement auquel je fais confiance [référence à son récent procès], c’est le mien et celui de quelques rares (très rares) amis. […] J’ai dû me fier à l’Homme noir parce qu’à l’époque et encore aujourd’hui (et hélas, pendant les 500 dernières années, ceux de mon peuple — ignorants, pauvres, riches ou célèbres, peu importe — ont été traqués, violés, massacrés — bébés extirpés du ventre déchiré des femmes de Gorée). Oui, j’ai vu tout ça Isabelle. Alors la seule nouveauté en Bosnie, c’est que ça concerne les Blancs. Il est possible (mais hautement improbable) que l’HOMME BLANC (en tant que race) ait changé. Le racisme est un problème auquel je serai toujours confrontée. Mon « père », vois-tu, m’a donné pour instruction de passer six mois par an jusqu’à ma mort en Afrique, où je suis libre.

J’ai été mariée deux fois, j’ai perdu quatre enfants parce que j’ai travaillé trop dur — et ma fille encore vivante (je l’ai vue) est belle et PERDUE. Elle n’a pas la moindre idée de quoi faire dans

Je suis une femme belle et intelligente, j’attire tous les hommes dotés d’odorat (sourires).  C’est vrai. Les chiens, les chats, les enfants aussi. Et je n’ai jamais renoncé à la liberté de marcher tranquillement dans la rue. Toutes les « stars noires » sont ici avec moi, les morts et les vivants, je suis amie avec la famille de Nat King Cole — la princesse Fernandez n’est pas ici, mais des amis communs sont présents… J’attends dans cet hôtel.

Il faut que je sache quelle est ma situation à Bouc-Bel-Air — à ce qu’on m’a dit, ces putains de journaux ont écrit que j’avais pris 18 mois de liberté surveillée. La sale publicité qui a entouré mon arrivée ici a déclenché une agitation que je ne peux pas affronter toute seule. Depuis mon arrivée le 29 août, les douanes ont déjà saisi ma voiture rouge. Je refuse de donner la moindre interview à qui que ce soit. En particulier, « 33 » m’a envoyé quatre fax de Paris au sujet d’un documentaire sur Billie Holiday. Pour 1000 dollars. Écoute, Isabelle — c’est une insulte, et à double titre, même : ces abrutis ont le culot de me demander de trahir l’une des femmes dont l’esprit a fait de Porgy un succès ! Mon Dieu ! Ils peuvent crever avant que je fasse une chose pareille. Billie Holiday est morte (essentiellement parce qu’elle a toujours refusé les tuyaux que les HOMMES lui proposaient à condition qu’elle les laisse la baiser d’abord) ? […]



Quant à mon amour (Mohamed), il m’a non seulement demandé de l’épouser, mais il s’est également procuré des vêtements convenables pour une grande fête en Tunisie. Isabelle, il a dû s’en occuper tout seul, même s’il n’a que vingt-cinq ans, parce que ma robe de mariée est déjà prête et ajustée. Je ne sais pas si ça va marcher. Il ne peut pas me rejoindre pour l’instant. Il est lent à mesurer toute la cruauté de la vie, surtout aux Etats-Unis. Son « honnêteté » est tout bonnement affolante. Il me donne de ses nouvelles tous les trois jours et je pleure tous les soirs. Il est si jeune et pur. Il a touché mon cœur et mon âme. C’est à la fois effrayant et tellement rare.

Je t’ai sûrement déjà parlé de Mohamed. Les Français refusent de te laisser entrer en France, et les Américains refusent de le laisser entrer en Amérique. Me voilà coincée. Je dois me reposer dans cet hôtel (situé à quelques minutes à peine de mon appartement) le temps pour moi de me calmer les nerfs et d’offrir à Nina Simone du bon temps rien que pour elle. Ce sera une première.

Tu peux me contacter ici. J’attends tes réflexions personnelles sur tout ce que j’ai écrit.

Amitiés sincères,

Nina.

5 déc. 2018

"I Can't get no satisfaction" dans la Note blanche !

La Note Blanche est de retour sur les ondes pour de nouvelles aventures musicales toujours aussi funkys ...


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Avant de danser et de nous trémousser sur des rythmes endiablés, nous débuterons cette émission avec un peu d’histoire de la musique ! Concentrons nous dans un premier temps sur Boosty Collins ! En 1968,Boosty Collins forme le groupe The Pacesetters avec son frère Catfish Collins ainsi que Kash Waddy et Philippe Wynne. En parallèle, ils jouaient en tant que « Backing Band » de James Brown sous le nom de The JB’s, souvenez vous ! Suite à ce groupe, une rumeur affirma que James Brown congédia Boosty Collins après que ce dernier eut des hallucinations à cause du LSD sur scène !Bref, sur les conseils de Mallia Franklin, un futur membre de The Parliaments, Collins déménagea à Détroit, ville dans laquelle le chapitre George Clinton va s’ouvrir pour le musicien. En effet, Franklin présenta les frères Collins à Clinton et ils rejoignirent le groupe Funkadelic. Boosty joue sur la majeure partie de leurs premiers albums et participe à l’écriture de certains morceaux. Son jeu avait pour particularité d’être dur et rythmique et celui-ci a eu une certaine influence sur l’évolution du funk, du heavy métal et de la soul. Ses lignes de basses s’accordent et se modifient à travers diverses pédales d’effets qui enveloppe plusieurs modes de sons dont le filters, l’autowah, le chorus, etc. Tout les sons y passent et contribuent à la note particuli$ funky de Boosty ! C’est à cette période qu’il prit le nom de « Boosty » qui représente un personnage en constante évolution. En d’autres termes, « Boosty » est le symbole d’une rock star étrange qui le devient de plus en plus au fil du temps. En 1976, lorsque le Bootsy’s Rubber se forme, le personnage de Boosty se métamorphose en un dieu du rock flashy. Et figurez-vous que le Bootsy’s Rubber Band fait également partie du P-Funk ! (qui est je le rappelle, la communauté de groupes Funk des années 70 avec initialement Parliament et Funkadelic). Par la suite, la plupart des albums de Bootsy sortent sous le nom de Bootsy’s Rubber Band.
Nous mettrons la sauce Bootsy en musique puisque je vous balancerai un mixe façon Note Blanche ! En premier, vous entendrez le titre « Stretchin’out (In a rubber band) », en second, « What’s the Name of this Town », puis les morceaux « Bootzilla » sorti en 1990 sur le label Sony!

C’est parti pour de la musique plus que décadente et déchaînée en compagnie de Bootsy Collins dans la Note Blanche ...


Nous effectuerons un léger retour en arrière dans le monde du funk car nous pencherons l’oreille sur le grand et talentueux mister Otis Redding !!!! Sachant tout de même que celui-ci est un incontournable de la soul music ! Après avoir été batteur dans un gospel durant sa jeunesse, Otis Redding commença réellement sa carrière auprès du guitariste virtuose Johnny Jenkins. L’association avec ce guitariste permet à Otis de rencontrer son agent Phil Walden. Le chanteur parvient donc à convaincre la maison de disques grâce à la ballade soul These Arms of Mine, qui permettra au chanteur d’exprimer le trémolo de sa voix avec excès et bien sûr avec succès ! Avec le morceau Mr.Pitful,les choses changent pour Otis. Le titre lui permet en effet de rentrer dans le Top 10 des chansons de rhythm & blues. Selon la légende, Otis l’a surnommé Mr.Pitiful à cause de sa voix mélancolique qui aurait créé cette chanson en quelques minutes avec l’aide de son arrangeur Steve Crooper. En 1965, l’album « Otis Blue » est le plus complet du chanteur car celui-ci comprend le titre Respect qui devint un succès fulgurant grâce à Aretha Franklin, ainsi que Ole Man Trouble et de nombreuses reprises comme Satisfaction des Rolling Stones, ou encore Down in the valley de Solomon Burke ! Suite à une opération de la gorge, Redding peut à nouveau rechanter. Au mélancolique Fa-fa-fa-fa-fa, qui symbolise les années « Pitiful »Otis donne un mélange de genres étonnant qui voulait reprendre beaucoup de ses chansons en accélérant les ballades et en bridant ses chansons endiablées. Malheureusement, il n’en aura pas le temps car le 10 décembre 1967, l’avion personnel d’Otis Redding s’écrase dans un lac du Wisconsin. De nombreux tubes sortiront après sa mort, comme Match Game et bien sûr (Sittin’on) The Dock of the Bay. Si cette chanson est aujourd’hui celle que le grand public associe le plus volontiers au nom d’Otis Redding, ce n’est pas seulement à cause de la mort tragique de l’auteur survenue quelques jours après son enregistrement. Mais pour beaucoup, il s’agit d’un virage pop qu’aurait pu prendre la carrière de l’artiste au sommet de sa gloire.

Nous rendrons hommage à son génie révolutionnaire grâce à un mixe très spécial que je vous ai gentiment cuisiner dans ma tanière ! En effet,parmi de nombreux hommages qui ont été fait, j’ai choisi d’encadrer les morceaux avec un titre crucial et vibrant du batteur et compositeur Christian Vander du groupe Magma. Celui-ci lui a dédié une chanson Otis sur l’album Merci, paru en 1985 puis il a chanté le cri d’Otis dans l’idée de le perpétuer à l’occasion du concert mythique de Bobino en 1981 ! Ensuite vous entendrez bien évidemment le grand Otis Redding avec en premier « Try a little tenderness », vous aurez ensuite le fameux « Mr Pitiful », le titre « Respect », « I can’t get no satisfaction », « Stand by me » et en dernier « Hard to handle ! » Toutes ces chansons sont extraites des albums : «Otis Blue », sorti en 1965 , « Dictionary of Soul » sorti en 1966,« The Dock of Bay », qui est un album posthum sorti en 1968. Vous pourrez retrouver ces trois albums chez le label Stax ou Rhino Records. Sinon en bonus, je vous invite à écouter L’anthology intégrale en deux volumes sorti en 2000 sur le label Atco !

Perpétuons le cri mélancolique et pourtant plein d »espoir grâce à Otis Redding dans la Note Blanche ...


Après toutes ces belles émotions musicales, la Note Blanche relance la machine en musique avec les titres « Darkest light » et « Malik » de l'album « Malik » du groupe Lafayette afro-rock band et sorti en 1973 sur le America Records. Et je terminerai ce mixe en beauté avec le trompettiste sud-africain, Hugh Masekela avec son morceau « Child the children » extrait de l'album « Still Grazing » sorti en 2004 sur le label South Africa. Puis j'enchaînerai avec un titre latino et endiablé qui vous donnera la fièvre du samedi soir ! Il s'agira de « Welcome to the party » extrait de «The Har you percussion group» sorti en 2007 sur le label Jazzman records !

Et c'est reparti pour une dernière danse dans la Note blanche ...

Retrouvez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous :



Playlist : 


  • Générique : « Musicawi silt » The Daktaris
  • Mixe 1 : Bootsy Collins : 1)« Stretchin’out (In a rubber band) » 2)« What’s the Name of this Town » 3)« Bootzilla » (15’00)
  • Mixe 2 : Otis Redding : 1)«Otis, Intro »,2) « Try a little tenderness »,3)« Mr Pitiful »,4) « Respect »,5)« I can’t get no satisfaction »,6)« Stand by me »,7)« Hard to handle ! »,8) «  Otis » (23’01)
  • Mixe 3 1) « Darkest light » 2)« Malik » Lafayette afro-rock band 3)« Child the children » Hugh Masekela (10’00)
  • Générique : « Musicawi silt » The Daktaris

Emission rédigée et réalisée par La Note blanche

1 déc. 2018

"Escales Musicales" dans la Note blanche !

Pour commencer très fort cette nouvelle émission de la Note blanche, nous serons en compagnie du bassiste Stanley Clarke puis nous enchaînerons avec Youssou N’Dour, Salif Keita, Tony Allen, Sunbirds,The Parliament, Adolphus Bell, Amy Whinehouse, Mahmoud Ahmed et Gétatchew Mékuria & the Ex ...



Retrouvez le podcast de l'émission en cliquant su les liens ci-dessous : 




A travers le mouvement jazz-funk des années 70, des musiciens comme Stanley Clarke ou encore Stevie Wonder émergent de ce nouveau style. Stanley Clarke a d’ailleurs fait ses classes à l’école de musique de Philadelphie, puis il partit à New-York pour commencer à jouer avec des personnalités du monde la musique jazz comme Horace Silver, Art Blakey, Dexter Gordon, Gato Barbieri, Joe Henderson, Pharoah Sanders, Gil Evans ou bien encore, Stan Getz. Du beau monde n’est-ce pas ? De plus, Stanley Clark a aussi démocratisé la technique du slap. Le slap qui est une technique de jeu instrumental qui permet de produire des sons percussifs sur un instrument non prévu pour cela à la base. Stanley Clarke l’utilisait donc avec son instrument la basse et la contre-basse. Il frappait d’un coup sec et rapide les cordes graves de sa basse avec la phalange. Cette technique a ensuite été utilisé par de nombreux musiciens comme Marcus Miller ou Louis Johnson et puis par la suite, reprise par beaucoup de musiciens pop. Et nous allons dès à présent entendre la grosse basse de Stanley Clarke! Nous débuterons cette première session mixe avec les titres « The Dancer », « Hot Fun » et « School Days » qui proviennent de l’album « School Days » sorti en 1976 sur le label Epic !

Mettez votre casque et dansez grâce aux sons funky de la Note Blanche ...


Après la puissante basse de Stanley Clarke,  nous ferons une escale au Sénégal avec Youssou N'Dour et son morceau étoilé « Wadiour ». Ce titre est extrait de son album « Youssou N'Dour  & étoile de Dakar » sur le le label Real Records  enregistré en 2002 ! 

Attachez votre ceinture, la Note blanche démarre ...


Suite à Youssou N'Dour, vous entendrez  LA voix du Mali, celle du célèbre Salif Keita ! Le titre « Djélé » provient de son nouvel album « La Différence » sorti en 2009 sur le label Emarcy. Nous continuerons notre tour de l'Afrique avec l'ancien batteur de Fela Kuti, l'incontournable Tony Allen! Son jeu est influencé par le highlife, la soulfunk, le jazz et les rythmes traditionnels nigérians. Vous découvrirez un de ses titres démentiels « Crazy afrobeat » de son album « Home cooking » sorti en 2003 sur le label Narada. 

A vos postes prêt et partez danser dans la Note blanche...


Nous poursuivrons sur ces rythmes diaboliques avec les notes de Georges Clinton & Parliament Funkadelic ! Ces dieux du funk nous viennent des USA et sont de véritables bêtes de scène ! Je vais vous passer un de mes préférés «Dr Funkenstein» de l'album «The clone of Dr Funkenstein » sorti sur Casablanca records en 1976.

On se réveille et on agite son boule dans la Note blanche ...


Nous prolongerons nos escales avec un p'tit blues  d'Adolphus Bell grâce au titre « Child support » de l'album « One man band » sorti en 2005 sur le label Music Maker, Suite à ce morceau, je vous passerai « Back to Black » de la diva et chanteuse de jazz Amy Winehouse ! Ce titre est sorti en 2007 sur le label Universal Republic !

La musique continue dans la Note blanche ...


Nous achèverons nos escales en Etthiopie car vous vous trémousserez sur le titre « Ere mela mela » du  grand magicien Mahmoud Ahmed ! Ce titre « Ere mela mela » est extrait de la compilation Ethiopiques 7 sorti en 1999 sur le label Buda Musique !

Partez faire un tour vers l'Ethiopie grâce à Mahmoud Ahmed dans la Note blanche ...

    Mahmoud ahmed & badume's band - mela mela

Ce sera sur des notes éthiopiennes que je terminerai cette émission  ! Et pour les musicovores qui ne se lasse pas de la musique, vous pourrez la Note blanche mercredi pour la rediffusion des émissions sur Radio Balises 99.8 ainsi que samedi prochain à 17h pour de nouvelles aventures musicales ! Enfin, je vous quitterai avec une autre version de mon générique intitulé « Musiqawi silt » qui sera cette fois-ci interprété par le saxophoniste éthiopien Gétatchew Mékuria accompagné du groupe The Ex !

La Note blanche vous souhaite à tous et à toutes une bonne écoute ...


Retrouvez le podcast de l'émission en cliquant su les liens ci-dessous : 



Playlist : 


  • Générique : « Musicawa silt» The Daktaris
  • 1 : « The Dancer », « Hot Fun », « School Days » Stanley Clarke (15’53)
  • 3 : « Wadiour » de Youssou N’Dour (05’24)
  • 4 : « Djélé » de Salif Keita (04’15)
  • 5: « Crazy afrobeat » Tony Allen (04’53)
  • 6: « Sunrise » Sunbirds (5’32)
  • 7 : « Dr Funkenstein » The Parliament (5’46)
  • 8 : « Child support » d’Adolphus Bell (03’42)
  • 9 : « Back to black » Amy Whinehouse (04’08)
  • 10 : « Ere mela mela » de Mahmoud Ahmed (04’39)
  • Générique de fin : « Musiqawi Silt » de Gétatchew Mékuria & the Ex (04’22)

Emission rédigée et réalisée par la Note blanche

4 nov. 2018

"Coool Jazzzzz & Cie" en podcast dans la Note blanche ...

La Note Blanche est de retour pour de nouvelles aventures musicales ! C’est par le style du « Cool jazz » que je commencerai cette nouvelle édition ! Nous écouterons du Chet Baker, Bill Evans et j’en passe pour d’autres surprises en musique ...



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Dans les années cinquante, la côte ouest devint un centre important du jazz grâce à Los Angeles mais aussi à cause de la scène de San Francisco. A Los Angeles, le club de Howard Rumsey devint le phare de la scène locale du cool. Mais c’est grâce aux clubs de San Francisco et aux musiciens de ses environs et à Dave Brubeck en particulier que le cool remporta un succès national. Bien que le cool comme le hard-bop ait reposé sur l’entente entre les musiciens et ait donné une grande importance au jeu collectif, les solos y tenaient une place respectable et permettaient aux jazzmen de se mettre en valeur individuellement. Voyons quels furent les héros de ce style très coolos! Pour commencer, nous écouterons le très très romantique Chet Baker ! Ce trompettiste fut un chef de file du « cool californien ». Son jeu tout en murmures que certain compare à celui de Miles Davis était très apprécié du public. Au cours de sa carrière, Chet Baker eu l’occasion de jouer avec Charlie Parker ainsi qu’avec d’autres figures phares du cool comme les saxophonistes Gerry Mulligan, Stan Getz , le pianiste Bill Evans ou encore le batteur Shelly Manne. Mais sachez que Chet Baker était également un excellent chanteur ! Et c’est bien pour cela que je vais vous passer en tout premier le titre : « My Funny Valentine » ! Ce morceau mythique est extrait de l’album éponyme « My funny Valentine » sorti en 1994 sur le label Blue Note ! Vous entendrez ensuite : « Star eyes », extrait de l’album « White Blues » sorti en 1999 sur le label CAM !

Préparez vos mouchoirs car la Note Blanche commence avec la douce voix angélique de Chet Baker…


Nous poursuivrons sur la vague cool du jazz avec une figure emblématique du genre :  Dave Brubeck ! Dans les années cinquante, le style intellectuel du pianiste Dave Brubeck s'opposa à la décontraction absolue du cool et au dynamisme radical du hard-bop. Il avait été l'élève du célèbre compositeur de musique contemporaine Darius Milhaud ce qui le poussa à effectuer la fusion du jazz et du classique. Certaines de ses improvisations penchent d'ailleurs plus du côté du classique que du jazz, notamment par leurs changements de tonalité. Dave Brubeck est un des plus célèbres jazzmen : il fit la couverture de Time Magazine en 1954 et l'album « Take Five », écrit en collaboration avec le saxophoniste Paul Desmond est probablement un des airs de jazz les plus connus au monde. Il a également touché à la musique religieuse et il est un des rares jazzmen à avoir réussi ses collaborations avec des ensembles classiques ! Place à la musique ! Je passerai deux titres très populaires qui sont « Take Five » et « Blue rondo à la turk ». Ces deux morceaux sont extraits de l'album «Time out » sorti en 1959 sur le label Colombia! 

Laissez-vous aller en musique dans la Note blanche ...




Toujours dans les ambiances cool du jazz, nous enchaînerons avec le pianiste Bill Evans ! Bill Evans fit partie du sextuor de Miles Davis à la fin des années cinquante et fut aux côtés de John Coltrane et de Cannonball Adderley. Comme Dave Brubeck, il était très influencé par la musique classique. Par exemple, dans ses improvisations et dans ses compositions, on retrouve la même attention portée à l'architecture mélodique et harmonique des morceaux. Malheureusement, la sensibilité à fleur de peau qui nourrit sa musique fut aussi à l'origine de ses problèmes de drogue ce qui finit par lui coûter la vie ! Nous traduirons tout ça en musique grâce au morceau « Gloria's step » extrait de l'album « Sunday at the Village Vanguard » sorti en 1961 sur le label Riverside !

Bonne balade "coool" en musique dans la Note blanche ...


Nous continuerons sur notre lancée avec cette fois-ci un dénommé Gil Evans. Gil Evans est l'arrangeur le plus célèbre du cool ! Il fit atteindre des sommets de créativité aux artistes avec lesquels il travailla grâce à ses choix d'orchestration. Il savait mettre en valeur leur génie tout en offrant un contraste nuancé à leurs solos. Il travailla aux côtés de Gerry Mulligan sur les arrangements de Birth of the cool qui est l'album légendaire de Miles Davis ! Bref que du bon ! Vous écouterez les titres « Where Flamingos fly »  provenant de l'album « Out of the cool »  du Gil Evans Orchestra, sorti en 1996 sur le label GRP records ! 

Poursuivez votre voyage dans le monde du cool grâce à la Note blanche sur les ondes de Radio Balises ...


Je terminerai cette période cool du jazz sur les notes de Stan Getz ! Stan Getz est un saxophoniste ténor qui s'inspirait beaucoup de Lester Young ! Il fut l'un des meilleurs jazzmen des années cinquante et maria le son gras et sombre du hard-bop à la douceur du cool ! Je vous passerai le titre « Ballad for Leo » extrait de l'album « Dynasty » dans lequel il joue auprès du guitariste René Thomas. Cet album est sorti en 1971 sur le label Verve. Ensuite, vous entendrez le titre « Driva' man » provenant de l'album « You gotta pay the band » dans lequel il est cette fois-ci accompagné de la chanteuse Abbey Lincoln  ! Cet album est sorti en 1991 également sur le label Verve.

A vos casques chers auditeurs, pour une Note blanche plutôt cooooool ...


Ce dernier titre sonnera la fin de la période du cool jazz ! Par conséquent,  changement d'ambiance dans la Note banche car j'enchaînerai sur un petit mixe spécial consacré au rappeur genre electro Hip-hop, Adlib qui est, malheureusement, méconnu du grand public ! Cependant, grâce à la Note blanche vous découvrirez son talent grâce aux titres « Versus », « Like Diviny » et « Digi » extraient de l'album Manipulator sorti en 2003 sur le label Krown Pocket !

Attention mes chers auditeurs, changement d'ambiance radical, nous passerons du cool jazz aux notes électrisantes d'Adlib dans la Note blanche ...


Retrouvez la Note blanche  mercredi prochain à 11h pour la rediffusion des émissions et le samedi à 17h pour de nouvelles aventures musicales sur les ondes de radio balises 99.8 ! Pour les assoiffés des sons galactiques de la Note blanche, vous pouvez aussi pianoter https://radiobalises.com/artists/la-note-blanche/ pour retrouver tous les podcasts des émissions ainsi que toutes les informations sur les titres diffusés.  Bien évidemment, rendez-vous sur le blog officiel de la Note blanche http://noteblanche.blogspot.fr/


Playlist : 


Générique : « Musicawa »The Daktaris
1 : « My Funny Valentine » de Chet Baker (02’24)
2 : « Star eyes » de Chet Baker (04’09)
3 : « Take five » du Dave Brubeck Quartet (05’27)
4 : « Blue rondo à la turk » du Dave Brubeck Quartet (06’46)
5 : « Gloria’s step » de Bill Evans (06’12)
6 : « Where flamingos fly » du Gil Evans Orchestra (05’12)
7 : « Ballad for Leo » & « Driva’man » de Stan Getz (08’47)
8 : « Versus », Adlib (02’38)
9 : « Like Diviny »Adlib (06’02)
10 :« Digi »Adlib (05’54)
Générique : « Musicawa »The Daktaris


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Emission rédigée et réalisée par la Note blanche

18 oct. 2018

Une Rentrée en musique dans la Note blanche !

La Note blanche vous souhaite encore une fois une belle rentrée en musique ! J’espère que votre entrée dans l’atmosphère automnale se déroule bien et surtout, j’espère qu’elle se déroule en musique...



Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous : 



La Note blanche vous souhaite encore une fois une belle rentrée en musique ! J'espère que votre entrée dans l'atmosphère automnale se déroule bien et surtout, j'espère qu'elle se déroule en musique !! Pour bien commencer cette nouvelle émission, la Note blanche débutera avec un bijou du jazz, que j'ai trouvé pendant mes vacances...une sorte de petit cadeau de Noël en avance,  afin de bien commencer l'année !  Il s'agit du morceau « Black Narcissus » du saxophoniste ténor et compositeur Joe Henderson. Cette merveilleux se trouve dans l'album éponyme « Black Narcissus » sorti en 1976 sur le label Milestrone Records. 

Tenez vous prêt pour le décollage chers auditeurs car ce morceau vous enverra tout droit dans des sphères cosmiques...


Après ce début sous le ciel étoilée du jazz, la Note blanche va vous envoyer en Afrique ! Je vous ai préparé une sélection bien rythmé pour danser ! Le premier titre sera explosif ! Il s'agira d' « African rhythms » d' Oneness of juju. Vous retrouverez ce titre dans l'album éponyme « African rhythms » sorti en 1976 sur le label Black fire ! Pour rester dans le même tempo, vous pourrez vous trémousser sur « Fever » d' Ishmael Jingo qui se trouve dans l'album « Afro-rock » sorti en 2002 sur le label Elvover Entertainment. Enfin, pour boucler la boucle de cette sélection, j'ai mis de coté pour vous une petite perle du Bénin: le groupe Orchestra poly rythmo et leur magnifique morceau : « Gendamou na wili we gannin » que vous pourrez réécouter dans le volume 1 de l'album « Afro tropical Soundz » sorti sur le label Soundway ! 

Un cocktail explosif en couleur dans la Note blanche ...


Les prochains titres résonneront une nouvelle fois dans les vives couleurs de l'Afrique ! Cependant, ce seront des couleurs féminines avec The Lijadu Sisters ! Ses deux sœurs jumelles nigériennes  vous donnerons une impulsion funky car celles-ci sont notamment influencées par Aretha Franklin! Il s'agit de leur titre « Life's gone downlow » qui provient de l'album « The world ends afro-rock & psychedelic Nigeria » sorti en 2010 sur le label soundway ! Après le groove funky des soeurs Lijadu, vous entendrez la voix angélique et émouvante de Christy Azuma avec le titre « Naam ». Pour ce morceau, elle accompagné du groupe guinéen The Uppers International. Vous retrouverez « Naam » une nouvelle grâce au label Soundway, dans le volume 2 « Ghana Soundz, afro-beat funk and fusion 70 » !

Des voyages, encore des voyages en musique dans la Note blanche...


Afin de bien clôturer cette émission et pour vous aider à bien commencer l'année, la Note blanche vous a aussi réservé un petit voyage en Inde ! C'est avec l'incontournable Ravi Shankar que je commencerai le périple !! Nous allons de suite écouter le titre « Nightmare » qui provient de l'album « Shankar family & friends » sorti en 1974 sur le label Rhino. Suite à cela, vous aurez le privilège d'entendre un petit bijou indien datant de 1955 ! Ce titre est composé et chanté par un autre Shankar : Shankar Jaïkishan. 

Voyagez en Inde et aussi dans le temps grâce à la Note blanche...


Playlist :


Générique :  « Musicawa» The Daktaris
1 : « Black Narcissus » de Joe Henderson (05’10)
2 : « Just 71% moor» de Lloyd Mcneill (08’44)
3 : « African rhythms » d’Oneness of Juju (07’15)
4 : « Fever » de Jingo (06’42)
5 : « Gendamou na wili we gnannin » d’Orchestra Poly Rythmo (06’12)
6 : « Life’s gone downlow » de The Lijadu Sisters (04’49)
7 : « Naam » de Christy Azuma & The Uppers international (04’35)
8 : « Nightmare » de Ravi Shankar (03’22)
9 : « Tu pyar ka sagar » de Shankar Jaïkishan (04’26)


Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous : 

Radio Balises:https://radiobalises.com/music/une-rentree-en-musique/

Soundcloud:https://soundcloud.com/la-note-blanche/e18s02-la-note-blanche-une-rentree-en-musique

Emission rédigée et réalisée par la Note blanche : Bonne rentrée en musique !

25 août 2018

BLACKKKLANSMAN - J'ai infiltré le Ku Klux Klan, Spike Lee (2018)

Synopsis et détails :


Résultat de recherche d'images pour "blackkklansman"Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l'histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions.



En se faisant passer pour un extrémiste, Stallworth contacte le groupuscule : il ne tarde pas à se voir convier d'en intégrer la garde rapprochée. Il entretient même un rapport privilégié avec le "Grand Wizard" du Klan, David Duke, enchanté par l'engagement de Ron en faveur d'une Amérique blanche. Tandis que l'enquête progresse et devient de plus en plus complexe, Flip Zimmerman, collègue de Stallworth, se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe suprémaciste et apprend ainsi qu'une opération meurtrière se prépare. Ensemble, Stallworth et Zimmerman font équipe pour neutraliser le Klan dont le véritable objectif est d'aseptiser son discours ultra-violent pour séduire ainsi le plus grand nombre. Sachez que cette intrigue ne manque pas d'humour malgré la tragédie de la situation !

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Date de sortie: 22 août 2018 (2h 16min)
De: Spike Lee (R.E.S.P.E.C.T !)
Avec: John David Washington, Adam Driver, Topher Grace, etc
Genres: Biopic, Comédie, Policier
Nationalité: Américain

Bande-annonce : 



BLACKKKLANSMAN : Soundtrack



Playlist complète à retrouver également sur Spotify:https://open.spotify.com/user/g0u1d1e1/playlist/44dODinhBz574Q4uL3Z1j0

Critiques : 



"Au casting, on retrouve Harry Belafonte, un acteur, chanteur et militant. Dans les années 1950 et 1960, il est le premier acteur noir à lutter pour les droits civiques et devient le confident de Martin Luther King Jr. Dans BlacKkKlansman, il joue un militant âgé qui, lors d’une conférence avec une association étudiante du Black Power, raconte le lynchage de Jesse Washington.

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Pour se rapprocher au maximum des faits réels, le film s’est aidé d’un article écrit par W.E.B. Du Bois, un militant de l’époque, qui avait publié, en juillet 1916, un compte rendu des événements long de huit pages dans le journal mensuel de l’Association nationale pour la promotion des gens de couleur (NAACP), The Crisis. Slate l’a récemment repris :

"De grandes masses d’humanité se précipitaient le plus vite possible dans les rues de la ville pour être présentes sur le pont au moment où la pendaison aurait lieu, mais quand on apprit que le Nègre serait emmené sur la pelouse de la mairie, une foule d’hommes, de femmes et d’enfants s’est dirigée vers cette pelouse.

Au moment où le corps allait être brûlé, les gens voulaient montrer leur engagement et se sont mis à frapper le Nègre avec tout ce qu’ils trouvaient, certains l’ont frappé avec des pelles, des briques et des bâtons, d’autres l’ont poignardé alors qu’il était pendu. Son corps était rouge, le sang de ses nombreuses blessures avait recouvert son corps de la tête aux pieds."

À l’occasion de la 71e édition du Festival de Cannes, où le long-métrage a remporté le Grand Prix en mai dernier, Spike Lee confiait qu’il n’était pas sûr qu’Harry Belafonte puisse figurer dans le film. "À 91 ans, il nous a fait cet honneur", a-t-il ajouté, comme le rapporte AlloCiné".



Quelques mots de la Note blanche : 


Ce film met la lumière sur le suprématisme blanc et sur la réaction des activistes connus sous le nom de Black Panthers. L'histoire, inspirée sur des faits réels, se passe dans les années 70. Cependant, même si le monde se fait plus discret ou je dirai même, plus insidieux dans ses propos, le racisme  perdure. La lutte pour l'égalité des droits est très loin d'être terminée. Vous le savez, nous le savons tous. Les dernières images du film de Spike Lee nous montre la violence meurtrière de la manifestation d'août 2017 qui eu lieu à Charlottesville. Souvenez-vous des paroles de Donald Trump : "« J’ai regardé de très près, de beaucoup plus près que la plupart des gens. Vous aviez un groupe d’un côté qui était agressif. Et vous aviez un groupe de l’autre côté qui était aussi très violent. Personne ne veut le dire. Que dire de l’“alt-left” qui a attaqué l’“alt-right” [terme revendiqué par l’extrême droite] comme vous dites ? N’ont-ils pas une part de responsabilité ? » ; "Les propos présidentiels ont été immédiatement salués par David Duke, un ancien dirigeant du Ku Klux Klan, qui était présent à Charlottesville samedi. «Merci, président Trump, pour votre honnêteté et votre courage »,a-t-il écrit sur Twitter, louant le locataire de la Maison Blanche d’avoir «dit la vérité» et dénoncé«lesterroristesdegauche».(Articlesource:https://www.lemonde.fr/donaldtrump/article/2017/08/15/charlottesville-trump-fait-marche-arriere-et-reaffirme-que-les-torts-sont-partages_5172716_4853715.html

David Duke,  homme politique des États-Unis, promoteur de théories racistes, militant de la suprématie blanche et d'un « nationalisme blanc », a accordé son soutien tout au long de la campagne de Trump et a grassement remercié le speech du président Trump lors des manifestions de Charlottesville ... Nous devons rester à l'écoute, ouvrons les yeux, ne restons pas aveugle face à la haine raciale car l'Histoire du suprématisme blanc n'est pas terminé.  La Note blanche

22 août 2018

Rest in peace : Quatre leçons de vie d'Aretha Franklin à travers ses meilleures chansons

"Tout le monde veut le respect, tout le monde a besoin de respect. Les plus jeunes comme les plus âgés, les hommes, les femmes (...) et nous voulons tous être valorisés"

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Baptisée "The Queen of Soul" ou encore "Lady Soul", Aretha Franklin est une voix emblématique de la communauté musicale noire américaine. Elle a vendu plus de 75 millions de disques et reste aujourd'hui l'artiste féminine ayant vendu le plus de disques vinyles de tous les temps. Le père d’Aretha est pasteur et c’est tout naturellement qu’elle rejoint avec ses deux sœurs la chorale de la paroisse. Bercée par le gospel, Aretha enregistre à seulement quatorze ans The Gospel Soul of Aretha Franklin, un premier disque dans lequel elle s’accompagne au piano. Au début des années 60, elle s’installe à New York et travaille avec le label Columbia sans grand succès. Elle commence à se faire remarquer en 1967, lorsqu’elle s’associe avec deux producteurs - Arif Mardin et Jerry Wexler – qui lui permettent d’enregistrer sur le label Atlantic ses premiers grands tubes : I Never Loved a Man, Respect, Chain of Fools, I Say a Little Prayer ou encore Think. S’en suit une production constante pendant cinq ans.



Le début des années 1970 se poursuit sur un rythme équivalent et c’est durant cette période qu’elle enregistre ce que beaucoup considèrent comme l’un de ses albums les plus aboutis, Aretha Live at Fillmore West. Les années 80 voient la parution d’albums plus standardisés mais sa popularité ne faiblit pas : Aretha Franklin devient ainsi la première femme à rejoindre le Rock and Roll Hall of Fame, véritable panthéon du rock américain. Après plusieurs collaborations avec des artistes comme George Michael, Elton John ou encore Whitney Houston, elle fait paraître A Rose Is Still a Rose en 1998, un album davantage orienté vers le rap et le hip-hop. Puis, Aretha Franklin se fait plus rare sur scène : on peut néanmoins la voir aux côtés de Celine Dion, Mariah Carey, Gloria Estefan et Shania Twain lors du concert caritatif Divas Live 1998, ou interprétant l’hymne national à l’occasion de la finale du Super Bowl en 2006. Plus récemment, elle a chanté pour l’investiture du président Barack Obama.

ARETHA FRANKLIN - "Respect", "Think", (You Make Me Feel Like) "A Natural woman". Non seulement ces morceaux sont agréablement entêtants mais en plus, ils ont beaucoup à nous dire. À travers ses plus grands tubes, Aretha Franklin, décédée ce jeudi 16 août, nous a donné de nombreuses leçons de vie.

"Tout le monde veut le respect, tout le monde a besoin de respect. Les plus jeunes comme les plus âgés, les hommes, les femmes (...) et nous voulons tous être valorisés", expliquait Aretha Franklin en 2008 à propos de l'un de ses plus grands tubes planétaires, "Respect".


Même si à l'origine, ce morceau écrit par Otis Redding n'était pas l'hymne féministe qu'il est devenu, "Respect" est aujourd'hui un véritable hymne pour toutes les femmes et un symbole de revendication d'égalité. "Tout ce que je demande, c'est un peu de respect quand tu rentres à la maison", chantait Aretha Franklin. Cinquante ans plus tard, certains feraient toujours bien d'apprendre la leçon.



Il faut apprendre à penser par soi-même


"You better think, think about what you're doing to do to me", lançait la reine de la soul dans le morceau "Think", sorti en 1968, un an après "Respect". Des mots qui peuvent d'abord être compris comme ceux d'une femme à celui qui flirte avec elle, le prévenant de réfléchir aux conséquences à long terme de ses actes.

Mais comme le souligne Rolling Stone, "Think" est devenu un hymne politique. "Les jeunes gens disaient à l'ordre établi par le contexte de guerre de réfléchir à ce qu'ils faisaient. L'Amérique noire disait à l'Amérique blanche de réfléchir à ce qu'ils faisaient. La chanson parlait à tout le monde", analyse le producteur Jerry Wexler.

"Let your mind go, let yourself be free", concluait un couplet Aretha Franklin, comme pour dire qu'il fallait se libérer des carcans, quels qu'ils soient, et penser par soi-même.

L'amour peut transformer une vie 


"Jusqu'au jour où je t'ai rencontré, ma vie était rude, mais tu es la clé de la paix dans mon esprit (...) Quand mon âme était aux objets trouvés, tu es venu la récupérer, je ne savais pas ce qui n'allait pas avec moi jusqu'à ce que ton baiser m'aide à le savoir, maintenant je ne doute plus de ce pourquoi je vis, et si je te rends heureux, je n'ai pas besoin de plus". Une raison de vivre, peut-être même de sortir d'une dépression, quelle que soit la signification exacte de ces paroles, elle chante un hymne à l'amour.


Les paroles de "(You Make Me Feel Like) A Natural Woman", profondément positives, montrent sans aucun doute à quel point l'amour peut être une véritable force et même sauver quelqu'un. Alors que bon nombre des chansons d'Aretha Franklin évoquent la souffrance en amour, ici cet amour est décrit comme un puissant levier pour se sentir vivant.

L'amitié est une source de réconfort


Un peu moins connue que d'autres chansons de la reine de la soul, "Bridge Over Troubled Water" a été écrite par Simon and Garfunkel. "Si tu as besoin d'un ami, je navigue juste derrière, comme un pont sur de l'eau trouble. J'apaiserai ton esprit, comme un pont sur l'eau trouble", chantait Aretha Franklin.


Elle peut être perçue comme un réconfortant hymne religieux, mais certaines paroles tendent aussi à montrer à quel point l'amitié est une source de réconfort, à quel point un ami est "le pont sur l'eau trouble" quand on a besoin d'être réconforté, tiré vers le haut.

Aretha Franklin en 6 dates :


  • 1956 : Signe son premier disque à seulement quatorze ans.

  • 1971 : Sortie de l’album Aretha Live at Fillmore West.

  • 1987 : Devient la première femme à être honorée par le Rock and Roll Hall of Fame.

  • 1994 : Se voit attribuer un Grammy Award pour l’ensemble de sa carrière.

  • 2009 : Chante à la cérémonie d’investiture du nouveau président des Etats-Unis Barack Obama.

  • 2014 : Donne un concert au festival de Jazz de Montréal.

Aretha Franklin en 6 enregistrements :


  • 1956 : The Gospel Soul of Aretha Franklin

  • 1967 : I Never Loved a Man (The Way I Love You)

  • 1973 : Hey Now Hey (The Other Side of the Sky)

  • 1989 : Through the Storm

  • 1998 : A Rose Is Still a Rose

  • 2010 : A Woman Falling Out of Love

France Culture, émission spéciale Aretha Franklin en podcast:https://www.franceculture.fr/emissions/emission-speciale-aretha-franklin

Rédigée par Marine Le Breton, Huffpost, le 16/08/2018 & par la Note blanche