La Note blanche est de retour pour se la jouer classe en racontant les tendances culturelles et populaires du jazz...
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Le jazz n'est pas que musique, c'est aussi une affaire de style ! Quand le jazz apparut, il représenta une alternative flamboyante et spontanée à la morosité de l'ère victorienne. Il fut accompagné de modes qui l'aidèrent à trouver sa place dans la culture populaire américaine. Par conséquent, on l'identifia à la jeune génération. Les femmes qui adoraient danser le swing, étaient connues à l'époque sous le nom de flappers car flap veut dire "battre" en anglais. En effet, ces filles en question battaient des bras et des mains en dansant. Afin d'être dans le coup au niveau vestimentaire, elles portaient des jupes et des cheveux courts. Les hommes quant à eux, appréciaient les costumes colorés, bien coupés et larges que l'on appelait les zoots suits. Petit à petit, les jazzmen choisirent leurs vêtements de façon à renvoyer une meilleure image du jazz. Une image plus élégante pour obtenir une reconnaissance sociale et artistique. Par exemple, Dizzie Gillespie et Miles Davis mettaient un point d'honneur à être toujours très bien habillés, ce qui leur permit, plus ou moins directement, de jouer dans les salles les plus prestigieuses des Etats-Unis.
Concernant les zoots suits, ces derniers apparaissent dans les comédies musicales de Broadway. Ce style vestimentaire était en effet réservé aux afro-américains audacieux qui les portaient lors des concerts de jazz à Harlem dans les années 30. Avec leurs pantalons bouffants à taille haute, leurs bretelles, et leurs longs manteaux amples aux épaules rembourrés, ils affichaient visuellement leur opposition à la mode morose et passe-partout de l'époque. A Détroit, le jeune Malcom X lui-même participa aux célèbres émeutes de 1943, appelées Zoots suits riots, qui signifie en français "émeutes zazous", et qui opposèrent militaires et zootsuiters, en raison notamment de leur refus de la guerre.
Concernant les zoots suits, ces derniers apparaissent dans les comédies musicales de Broadway. Ce style vestimentaire était en effet réservé aux afro-américains audacieux qui les portaient lors des concerts de jazz à Harlem dans les années 30. Avec leurs pantalons bouffants à taille haute, leurs bretelles, et leurs longs manteaux amples aux épaules rembourrés, ils affichaient visuellement leur opposition à la mode morose et passe-partout de l'époque. A Détroit, le jeune Malcom X lui-même participa aux célèbres émeutes de 1943, appelées Zoots suits riots, qui signifie en français "émeutes zazous", et qui opposèrent militaires et zootsuiters, en raison notamment de leur refus de la guerre.
Dans cette perspective historique du jazz, c'est avec grand plaisir que la Note blanche vous passera un morceau dédié à Malcom X, composé par le trompettiste Philip Cohran, qui était un des membres du Sun Ra Arkestra. Le trompettiste enregistra un album dédicacé à Malcom X dont la musique est complètement imprégner par le combat mené par les musiciens noirs de l'époque.
Écoutez et dansez avec classe grâce à la Note blanche...
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