1 nov. 2016

Retour sur Brian de Palma :

Scarface (1983)                 
  


Carrie (1976)  Les Incourrptibles (1987) Blow out (1981)
  



Le Dahlia Noir (2006)
 




L'Impasse (1983)




Emission Brian De Palma : Certains l'aiment FIP


Certains l'aiment Fip : Brian de Palma




Phantom of the paradise, (1975) bande-annonce: 



Winslow Leach, jeune compositeur inconnu, tente désespérément de faire connaître l'opéra qu'il a composé. Swan, producteur et patron du label Death Records, est à la recherche de nouveaux talents pour l'inauguration du Paradise, le palais du rock qu'il veut lancer. Il vole la partition de Leach, et le fait enfermer pour trafic de drogue. Brisé, défiguré, ayant perdu sa voix, le malheureux compositeur parvient à s'évader. Il revient hanter le Paradise... Ce conte burlesque et tragi-comique est un concentré de ce que les années 70 offrent alors de plus glam et de plus déjanté. Derrière l’histoire d’un artiste dépossédé de son œuvre par un pacte avec un producteur machiavélique (qui évoque clairement Phil Spector), c’est une fable musicale haute en couleurs que réalise alors Brian de Palma, s’associant au compositeur Paul Williams qu’il fait passer devant la caméra pour interpréter l’horrible Swan, et qui signe pour l'occasion une bande-son mémorable empruntant à tous les genres de l'époque :


Phantom of the paradise, soundtrack :


 

Après cette consécration personnelle, De Palma poursuit en 1981 sur une ligne plus sombre avec Blow-Out, thriller forgé dans le fracas militaire des années 70 où John Travolta tient le rôle principal pour rechercher la vérité autour d’un crime politique. De Palma y retrouve sur ce film celui qui devient alors l’un de ses compositeurs fétiches, l’Italien Pino Donaggio qui signait déjà en 1976 la bande originale de Carrie, l'adaptation à l'écran du premier roman de Stephen King :



Carrie, Opening titles theme, Pino Donaggio : 




Les années 80 sont celle d’un règne hollywoodien pour Brian de Palma. C’est le remake culte du Scarface d’Howard Hawks en 1982 qui fait de lui l’un des maîtres les plus convoités du cinéma américain, projetant dans une modernité et une violence jamais vue le film de gangsters, et confirmant à l’écran un Al Pacino stupéfiant et dévoré par l’argent et la drogue. Là encore, la musique contribue grandement à la flamboyance des images avec une bande-son disco-rock réalisée par le producteur italien Giorgio Moroder :


Scarface (OST) - 01 - Push It To The Limit :




De Palma durant cette période continue à explorer la veine du film de gangsters, en passant du côté policier cette fois-ci avec Les Incorruptibles en 1987, son deuxième plus grand succès après Scarface et qui s’inspire de l’histoire d’Al Capone. Oscarisé, le film remporte également en 1988 le Grammy Award de la meilleure musique de films grâce au génie de l’Italien (là encore) Ennio Morricone :



The Untouchables Theme (Ennio Morricone):



Brian de Palma sollicita également à plusieurs reprises dans les années 90 l'un des plus grands compositeurs japonais : Ryūichi Sakamoto. Sur Snake Eyes mais aussi pour Femme Fatale, cette figure du cinéma nippon prête ses claviers et sa grande inspiration sur ces deux films du réalisateur américain :


Femme Fatale"Bolerish", Ryuichi Sakamoto:




Le 01/09/2015

1 commentaire:

  1. Excellent! Merci beaucoup pour l'information, vous êtes les meilleurs pour nous tenir informés pendant cette quarantaine! à part voir Somos movies salutations à tous j'espère que vous allez bien!

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