La Note blanche est de retour pour découvrir, cette fois-ci, l'histoire de la musique funk ...
Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous :
Soundcloud:https://soundcloud.com/la-note-blanche/e47s03-la-note-blanche-lhistoire-de-la-musique-funk-partie-1
Le funk est un genre marqué par la musique afro-américaine, qui apparaît aux États-Unis à la fin des années 50. Ce style prolonge le mouvement du hard-bop et s'est beaucoup développé au cours des années 60 et 70. Selon certaines interprétations, le terme « funk » proviendrait de l'argot anglo-américain "funky" qui signifie littéralement et je vous le donne en mille : « puant » ou bien encore « qui sent la sueur » !! Sachez que cela vient des reproches adressés aux noirs par les racistes ! Issu principalement de la soul et du jazz, le funk se caractérise par la prédominance de la section rythmique guitare/basse/batterie qui joue des motifs syncopés et la présence fréquente des cuivres qui offrent des ponctuations rythmiques, des riffs ou bien des solos. De manière générale, le funk accorde une grande place aux instruments.
A la fin des années 60, le concept se développe notamment avec le maître en la matière : James Brown. C'est au carrefour du gospel, du rhythm & blues, de la soul, du blues ou bien encore, du rock que James Brown synthétise toute la musique noire américaine du XXème siècle ! Il fut considéré comme le parrain du funk notamment avec des titres comme « Say it loud », « I am black and I am proud », « I Can't stand myself », etc.
Par conséquent, la musique funk prend vie au milieu des années 60. Il puise ses racines dans le rhythm & blues et la soul. Les paroles insistent sur la défense des Noirs et les difficultés du ghetto. James Brown est d'ailleurs considéré comme l'initiateur d'un funk urbain et revendicatif. Nous constatons cela avec le titre « Papa's got a brand new bag » sorti en 1965 pour King Records, qui sera suivi du célèbre "Sex Machine" en 1970.
Dès à présent mes chers auditeurs, dansez au rythme de la Sex Machine de James Brown dans la Note blanche ...
Dès à présent mes chers auditeurs, dansez au rythme de la Sex Machine de James Brown dans la Note blanche ...
Pour poursuivre cette émission consacrée à la musique funk, je vous proposerai de tendre l'oreille vers l'incontournable groupe The JB's ! En effet, je boucle la boucle puisque nous avons commencé par le roi de la funk : Mister James Brown ! Et oui, les initiales JB signifient bien sûr :"James Brown" ! Les JB's se sont formés en mars 70 . La gamme initiale du JB comprenait le bassiste William « Boosty » Collins et son frère guitariste Catfish Collins. Nous avions aussi Bobby Bird à l'orgue et John « Jabo » Starks à la batterie. En décembre 1970, le tromboniste Fred Wesley rejoint l'organisation de James Brown pour diriger le JB. D'autres anciens comme Maceo Parker ont suivi l'exemple de Fred Wesley pendant que les frères Collins quittaient la formation pour rejoindre George Clinton dans le Parliament Funkadelic ...
Nous repartons en musique et en folie grâce au JB's dans la Note blanche ...
Pour résumé, la musique funk puise ses racines dans le rhythm & blues et la soul. Les paroles insistent sur la défense des Noirs et les difficultés du ghetto. James Brown est d'ailleurs considéré comme l'initiateur d'un funk urbain et revendicatif. Suite à cela, James Brown est suivi de près par des formations comme Sly & family Stone, Dyke and the Blazers, The Counts ou bien encore Archie Bell and the Drells. Par conséquent, vous danserez sur un petit mixe de tout ces groupes en commençant par le titre « Tighten up » d'Archie Bell and the Drells sorti en 1968 sur le label Atlantic. Ensuite vous entendrez le titre « Sing a simple song » du groupe Sly & Family Stone issu de l'album Greatest hits, sorti en 1990 sur le label Sony. Vous aurez ensuite le privilège d'entendre (un passage) du titre « What's up front that counts » du groupe The counts, provenant de leur album éponyme « What's up front that counts » sorti en 2000 sur le label Westbound records ! Et enfin bande de veinards, vous écouterez le morceau « Let a woman be a woman » de Dyke and the Blazers sorti en 1969 surle label BGP records !
Alors à vos casques chers auditeurs et préparez-vous pour une pure et longue session bien funky dans la Note Blanche …
Suite à cela, nous passerons à Idris Muhammed...Alors, qui est-il et quel est son rôle dans le monde de la musique funk ? IdrisMuhammad est né à LaNouvelle-OrléansL'artiste était un batteur américain de jazz. Il était connu pour son style funky. Il a enregistré de nombreux albums et a joué avec les plus grands jazzmen, notamment Lou Donaldson, Johnny Griffin, Pharoah Sanders et Grover Washington, Jr, etc. De plus, il accompagnait fréquemment les tournées d'Ahmad Jamal. Histoire d'avoir un perçu de sa musique, nous écouterons le morceau « Superbad » sorti en 1970 sur le label Prestige. Après cela, nous découvrirons le groupe Trouble Funk grâce à leur titre « Drop the bomb » sorti en 1982 sur le label Sugar Hill records!
Augmentez le volume de vos enceintes mes chers auditeurs, pour un dernier tour de piste funky dans la Note blanche ...
Alors à vos casques chers auditeurs et préparez-vous pour une pure et longue session bien funky dans la Note Blanche …
Suite à cela, nous passerons à Idris Muhammed...Alors, qui est-il et quel est son rôle dans le monde de la musique funk ? IdrisMuhammad est né à LaNouvelle-OrléansL'artiste était un batteur américain de jazz. Il était connu pour son style funky. Il a enregistré de nombreux albums et a joué avec les plus grands jazzmen, notamment Lou Donaldson, Johnny Griffin, Pharoah Sanders et Grover Washington, Jr, etc. De plus, il accompagnait fréquemment les tournées d'Ahmad Jamal. Histoire d'avoir un perçu de sa musique, nous écouterons le morceau « Superbad » sorti en 1970 sur le label Prestige. Après cela, nous découvrirons le groupe Trouble Funk grâce à leur titre « Drop the bomb » sorti en 1982 sur le label Sugar Hill records!
Augmentez le volume de vos enceintes mes chers auditeurs, pour un dernier tour de piste funky dans la Note blanche ...
La Note blanche devra clôturer ce premier chapitre sur l'histoire de la musique funk. Cependant, rendez-vous samedi prochain à 17h pour la deuxième partie qui je vous l'assure, sera pleines de surprises ! De plus, si vous souhaitez réécouter cette dernière émission, vous retrouverez comme d'habitude la rediffusion mercredi prochain à 11h. Enfin, pour les insatiables, rendez-vous sur https://radiobalises.com/ afin de vous rendre sur la page officielle de la Note blanche qui contient tous les podcasts et toutes les informations sur les titres diffusés.
Playlist :
- Générique : « Musicawi » The Daktaris
- Mixe 1 James Brown 1)« I Feel Good »2)« Sex Machine »3)«Funky Good time» 4)« Papa's got A brand new bag » (17'01)
- Mixe 2:The JB's 1)« The Grunt »2)« Givin'up food for funk » 3)«Honky Tonk » (09'14)
- Mixe 3 : 1)« Tighten up » d'Archie Bell and the Drells 2)« Sing a simple song » de Sly & Family Stone 3)« What's up front that counts » de The Counts 4)« Let a woman be a woman » de Dyke and the Blazers (17'25)
- Mixe 4:1)« Superbad » Idris Muhammed 2) « Drop the bomb » Trouble Funk (8'60)
- Générique : « Drop the bomb » Trouble Funk
Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous :
Soundcloud:https://soundcloud.com/la-note-blanche/e47s03-la-note-blanche-lhistoire-de-la-musique-funk-partie-1
Emission rédigée et réalisée par la Note blanche
Je fais partie de ceux qui lisent de nombreux articles quotidiens. J'aime la quantité de mise à jour est comme dans: ver ahora bien qu'ici ils la distribuent mieux et c'est fantastique.
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