12 déc. 2018

"Love in outer space" dans la Note blanche ...

Un petit rappel sur l'histoire du jazz, une historique que j'ai suspendu pour vous ouvrir à d'autres rythmes afro-américains. Alors, rappelez-vous, qu'elle est origine du jazz exactement  ?


Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous : 



D’où vient le mot « jazz » exactement ? L’utilisation de ce mot a soulevé d’innombrables polémiques et débats, presque autant que la définition du genre de musique qu’il est censé désigner. De nombreux historiens et critiques se sont penchés sur l’origine de ce mot. Au départ, jazz s’écrivait « jass ». Le mot est d’abord apparu dans les maisons closes et les bars où cette musique est née, notamment à la Nouvelle-Orléans dans le quartier mal famés de Storyville. Il est possible que des Afro-Américains aient créé ce terme pour désigner leur propre musique pendant ses années de formation. « Jazz » était alors principalement un verbe : un musicien pouvait dire « jazz it up », ce qui vouait dire : « Jazzer moi ça ». Il disait cela quand il voulait qu’un orchestre accélère le tempo d’un morceau pour le rendre plus entraînant. Dans les écrits datant de l’époque, jazz voulait aussi dire « sexe » ! C’est avant tout de la musique organique ! Il peut aussi signifier : battre, lancer ou frapper. Le jazz est joué aujourd’hui par des musiciens de toutes les couleurs et mélange des éléments venus de toutes les musiques mais il est à l’origine afro-américain. Son histoire est lié de très près à celle du peuple noir en Amérique. Malgré tout, il a également été influencé par la musique européenne et le blues. Voilà pour notre brève historique du jour ! Nous reviendrons à la musique avec le saxophoniste américain Archie Shepp ! Vous entendrez  deux magnifiques titres « Song for Mozambique » et « Hipnosis » qui proviennent de l’album «A Sea of faces », sorti en 1975 sur le label Black Saint.

Bon voyage en musique dans la Note blanche ...


Nous poursuivrons notre promenade musicale en partant vers le cosmos grâce à Sun Ra ! Le grand Sun Ra n’apparaît pas assez dans la Note blanche ! Par conséquent, je rappelle que Sun Ra était compositeur et pianiste de jazz américain. Il est connu pour ses compositions et ses performances phénoménales ainsi que pour sa « philosophie cosmique » qu’il prêchait dans sa musique ! A la tête de son Arkestra, il a enregistré plus de 200 albums et le plus souvent sur sa marque « Saturne » depuis la fin des années 50. Suite à cela, place à sa musique cosmique ! En premier, vous entendrez : « Love in outer space ». Ce titre tout simplement sublime provient de l’album «Purple night » sorti en 1990 sur le label A&M. Puis en second choix, vous voyagerez avec le titre psychédélique « Where pathways meet » extrait de l’album « Lanquidity » sorti en 1978 sur le label Evidence.

Accrochez vous, la Note blanche décolle ...

Nous enchaînerons avec un extraterrestre du jazz, Horace Tapscott et son ensemble « Panafrikan peoples arkestra ». Horace Tapscott est un pianiste et compositeur jazz américain, qui forma son ensemble en 1961 (jusqu'en 1990). Vous entendrez son titre vertigineux qui porte bien son nom puisqu'il s'agit de « Peyote song numéro 3 » ! Ce morceau est extrait de l'album de « The Call » sorti en 1978 sur le label Nimbus West records . 

Ouvrez les portes de la perception dans la Note blanche …


Après être passé par Saturne grâce à Sun Ra et être tombé dans les vertiges d'Horace Tapscott et son orchestre, j''enchaînerai avec un morceau latino et endiablé qui vous donnera la fièvre du samedi soir ! Il s'agira de « Welcome to the party » extrait de «The Har you percussion group» sorti en 2007 sur le label Jazzman records ! Ensuite, vous vous envolerez avec le magnifique morceau « All Penading » d'Edward Larry Gordon qui est un vrai petit joyau musical ! 

Dansez et envolez vous chers mélomanes grâce à la Note blanche …


Pour bien terminer cette émission, j'ajouterai une touche finale féminine !! Je tâcherai de vous charmer avec la voix suave et chaude de la diva du rythme and blues, Etta James ! Vous entendrez « A sunday kind of love » extrait de son album « At last » sorti en 1999 sur le label MCA. Puis, nous terminerons avec  le titre « Sometimes I feel like a motherless child » de Katleen Emery extrait de l'album éponyme « Sometimes I feel like a motherless child » sorti en 2006 sur le label Jazzman records !

Laissez-vous porter par des voix angéliques dans la Note blanche ...



Playlist : 


  • Générique : « Musicawi silt » the Daktaris
  • 1 : « Song of Mozambique » d’Archie Shepp (08’05)
  • 2 : « Hipnosis » d’Archie Shepp (07’41)
  • 3 : « Love in outer space » de Sun Ra (07’17)
  • 4 : « Where pathways meet » de Sun Ra (06’32)
  • 5 : « Peyote song numéro 3 » de Horace Tapscott et Arkestra (07’09)
  • 6 : « Welcome to the party » (4’03)
  • 7 : « All Penading » d’Edward Larry Gordon (02’33)
  • 8 : « A sunday kind of love » d’Etta James (03’19)
  • 9 : « Sometimes I feel like a motherless child » (03’59)
  • Générique : « Musicawi silt » the Daktaris

Ecoutez le podcast de l'émission en cliquant sur les liens ci-dessous : 



Emission rédigée et réalisée par La Note blanche

1 commentaire:

  1. Excellent article, j'aime ce descargar3 blog pour l'expression artistique qui se démarque

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